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  • Yggdrama - Page 3
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    Le dragon protecteur d'Yggdrasil s'est réveillé. Au milieu du mariage de Gaston et Camélia, souverains d'Altissia et Caldissia, la statue figée depuis un millénaire a quitté son socle pour arpenter le ciel de la cité. De son rugissement puissant, il a fait appel à des monstres sauvages pour encercler Yggdrasil, rendant les entrées et sorties en son sein impossibles. Progressivement, les vivres viennent à manquer et les stocks se vident sans pouvoir se remplir...
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    Mes peurs fondent. Mes insécurités aussi. Je me sens léger, apaisé, rassuré. Il est tout ce dont j'ai rêvé, et je peux l'avoir à ma portée. Je n'aurai pas à le laisser partir et s'envoler. Je m'empare de ses lèvres, de ses hanches, comme si je craignais encore qu'il ne m'échappe. Mais il ne disparaîtra pas dans la nuit. Je suis certain à présent que nous pourrons nous revoir. Que nous pourrons vivre cette relation idyllique dont sur laquelle je fantasmais tant. Nos situations ne pourront pas la rendre simple, mais j'aurais moins au moins la satisfaction de pouvoir me dire que nous aurons essayé, et que, plus importants, nos sentiments sont partagés. Je peux sentir, à ses quelques hésitations par moments, qu'il doit encore avoir du mal à le croire et que c'est sans doute quelque chose qui l'a autant trituré l'esprit que moi. Ses baisers se font plus intenses, et je les lui rends avec plaisir, raffermissant la douceur que je leur donne.
    Je ne m'éloigne que brièvement pour pouvoir changer de position afin d'être plus à l'aise. Me permettant d'être plus proche de lui, je me relève pour m'asseoir sur ses cuisses et mettre mes bras autour de son cou.

    « Je t'aime. J'aime Natsume Shimomura. Veux-tu que je te le dise cent fois ? Mille fois ? »

    Mon regard se pose sur lui, empli d'une affection débordante accompagnée par un sourire doux et tranquille.

    « Cela fait des mois que je le sais. Par lâcheté je n'ai jamais osé te le dire mais... J'ai quand même profité de notre rapprochement. »

    Ma main vient caresser sa joue. Ses yeux noisette brillent à la lumière de la lune. Il est mon souffle.

    « J'étais si heureux de pouvoir partager quelque chose de plus intime avec toi. »

    Mon front se pose doucement contre le sien. Je m'en veux un peu de ne jamais lui avoir parlé de mes sentiments personnels, mais je me rassure en pensant au fait qu'il vivait la même chose, et qu'au fond, nous ne faisions après tout rien de mal.

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    Je manque presque de le retenir quand il bouge, comme si je craignais un éloignement, et ce malgré ses mots rassurants. Mes bras se nouent automatiquement autour de sa taille lorsqu'il s'assoit sur moi, bien que mon regard alterne entre son visage et un point invisible dans l'air. Les sensations chaleureuses bourdonnent dans ma poitrine à chaque fois qu'il parle, mais j'ai encore un peu de mal à saisir. L'information, toutefois, remonte petit à petit à mon cerveau fatigué. Je sens ma gorge se nouer à chaque fois qu'il me dit qu'il m'aime ; j'ai l'impression d'exagérer, mais en même temps... En même temps, j'ai tellement nié cette possibilité pendant des mois qu'il me faut tous les efforts du monde pour ne serait-ce que l'accepter. Mais il est sincère. Je le sens, ne serait-ce qu'à sa douceur qui fait lentement se détendre mes muscles.

    J'arrive enfin à tenir son regard sans être envahi de honte dû à mon comportement passé, sentant un vent de soulagement passer dans ma poitrine lorsqu'il m'avoue avoir lui aussi plus ou moins utilisé notre proximité physique pour compenser un désir plus émotionnel. Je crois qu'un poids, à ces mots, tombe un peu de ma poitrine. C'est idiot, mais je me sens un peu moins mal ; j'ai beaucoup moins la crainte de l'avoir utilisé, ou quelque chose du genre. Attentif, je bois ses mots, laissant enfin mon visage se lover contre sa main. À chaque fois qu'il parle, j'ai l'impression que mon visage brûle un peu plus, mais ce n'est pas pénible ; c'est bien plus doux que ce que j'aurais cru, même. Alors sur l'instant, je ne dis rien, laissant son front collé contre le mien.

    « Je voulais juste que tu... Reste avec moi. »

    Je dois avoir l'air ridicule, mais je lui dois tout de même un peu d'honnêteté, à ce stade.Mes doigts jouent machinalement dans son dos, comme pour tenter de calmer ma propre nervosité. Mon cœur bat toujours à tout rompre dans ma poitrine. Sa proximité me trouble encore plus que tout à l'heure, pour une raison que j'ignore. Maintenant que je peux me permettre d'être honnête, je n'ai plus envie de contenir ce qui pouvait me ronger la poitrine jusque lors. Alors oui, à la base, je voulais sutout qu'il me regarde. Aussi ridicule que ce soit, c'était la première pensée qui m'avait traversé lorsque nous nous étions embrassé. D'autres, ensuite, avaient suivi.

    « Mais je... J'étais heureux que tu ne fasses attention qu'à moi et que tu me touches. »

    Je me rends compte maintenant que c'était peut-être un peu triste, mais... Bon. Mon postulat était qu'il ne m'aimerait jamais, qu'il irait ensuite vivre sa vie avec une altissienne semblable à l'image qu'il s'était peut être fait de son futur et que nous resterions bons amis, à la limite. Alors maintenant, je me réconforte en me disant que j'ai eu sacrément tort et que j'en suis plus que satisfait.



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    Notre relation, au tout début, avait si mal commencée que je n'aurais jamais cru entendre des mots aussi tendres, ni un désir réciproque à demeurer proches l'un de l'autre. Et pourtant, il affirme avoir souhaité que je reste avec lui. Je ne peux que fondre en l'écoutant. La brise fraîche atteint mes épaules mais ma peau renie le froid qu'elle veut m'inspirer. Je ne le sens pas. Je suis entouré de cette chaleur qui me protège quand je suis avec l'être aimé. La clairière nous offre cette tranquillité, la nuit nous donne le silence. Je pourrais rester éternellement ainsi sur ses cuisses à juste le regarder, le caresser, l'embrasser...

    « Je ne fais attention qu'à toi. Ne touche que toi. » dis-je pour le rassurer, l'observant avec des yeux emplis d'affection.

    Mais la nuit s'achèvera un jour et avec elle ce moment que nous avons partagé dans le plus grand secret. Nous devrons reprendre nos activités chacun de notre côté et faire comme si de rien n'était en public. Car j'imagine que... Que nous ne pourrons pas nous afficher à la vue de tous comme je le souhaiterais. Nous ne faisons rien de mal, et en soit nous ne risquons pas grand chose, finalement, mais... Je me souviens de ce qu'il m'avait dit une fois. La raison pour laquelle nous devons être discrets quand nous nous voyons... Je ne veux pas qu'il ait à subir des regards de jugement ou être cible de moqueries déplacées.
    Je veux profiter de cet instant qui n'appartient qu'à nous. Avec douceur, je l'enlace, reposant ma tête sur son épaule. Moi aussi j'étais heureux. Si heureux qu'il ne fasse attention qu'à ma personne. Je me sentais spécial et aimé, ne serait-ce que pour quelques heures. Il me faisait tant de bien. Aujourd'hui, je sais désormais que rien n'était anodin. Il n'est toutefois pas le seul à culpabiliser un peu d'avoir profité de la situation. Avec une légère honte mon regard fixe tout à coup le sol.

    « Je suis quand même désolé de ne pas t'en avoir parlé plus tôt. J'avais peur, je... Je ne voulais pas te perdre. »

    C'était ma plus grande crainte. Devoir le regarder s'éloigner de moi pour une question d'amour à sens unique. Nous avons eu cette audace un soir d'échanger un baiser et d'aller plus loin par la suite. Je me sentais si chanceux alors que je n'ai pas voulu tenter autre chose, me contentant de ce que j'avais ; c'était déjà si précieux à mes yeux. Me voilà soulagé d'apprendre, en fin de compte, que tout ceci n'était pas vain. Et que nous pourrons recommencer en étant plus honnêtes, cette fois.

    « C'est bête, tout de même. Si j'avais su... Si j'avais osé... »

    Je pousse un bref soupir avant de m'écarter pour pouvoir observer son visage. Je dois faire avec la pâle lueur de la lune mais cela me suffit pour admirer ses traits que je connais de toute façon par cœur. Même dans le noir, à force, je pourrais les reconnaître.

    « Comme tu es beau... »

    Une de mes mains vient écarter une mèche rebelle tombant sur son visage. Ses grands yeux en amande ne cessent de me charmer, et je me surprends à sourire si naturellement que mes lèvres se déforment elles-mêmes. Est-ce que c'est ça, être transi d'amour ?.. Je crois bien que j'en ai fait l'expérience.


    Dernière édition par samalo le Sam 13 Juin 2020 - 17:44, édité 1 fois

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    Tout ça est on ne peut plus ridicule, mais... J'ai bien du mal à le penser lontemps lorsque je le vois ainsi concentrer son regard sur moi, ma poitrine se soulevant dans des papillonnements brûlants quand je l'entends m'exprimer sa préférence pour ma personne. Je suis sans doute bien puéril, mais je ne peux nier que cela me fait plaisir et me rassure, remontant peut-être juste un peu mon estime de moi que j'avais enterré dans un coin de ma tête afin de ne pas me montrer trop exigeant. Maintenant, je me sens plus à l'aise de passer mes bras autour de son corps afin de le serrer contre moi.

    « Tu n'es pas le seul, à t'être comporté bêtement. »

    Ma poitrine se comprime un peu alors que je l'entends exprimer le malaise qu'il vivait. Combien de fois s'est-il posé cette question... ? Est-ce que finalement, je n'étais pas le seul à rentrer chez moi avec le cœur lourd, une fois nos sorties terminées... ? Je n'y ai pas pensé. Pour moi, c'était tellement absurde que je n'aurais jamais cru qu'il puisse avoir peur que je ne vienne plus. Maladroitement, l'une de mes mains vient se poser sur sa tête pour caresser ses cheveux et son crâne. Je tourne un peu la tête sur le côté en le voyant s'éloigner pour me dévisager, me demandant ce qui peut bien lui passer par l'esprit. Devant son compliment, toutefois, mes joue s'échauffent et mon regard se détourne, comme si j'avais du mal à fixer son sourire sans avoir l'impression de fixer le soleil. Il a l'air tellement... Comment dire ça... Je ne sais pas si il est simplement heureux ou si il est heureux de me voir, et dans un cas comme dans l'autre, j'ai du mal à le digérer. Instinctivement, je me sens déglutir, légèrement intimidé. Maintenant que je connais ses sentiments, beaucoup de ses comportements font sens et je réalise, petit à petit, que beaucoup de ses expressions aussi, voulaient dire autre chose. Pour tenter de m'en sortir un peu dans ce nuage de nouveaux faits qui me confusent un peu, j'en ressors aux vieilles stratégies maladroites, en esquissant une moue légèrement malicieuse mais dont ma nervosité trahit les ressorts.

    « Pas besoin de me flatter, je suis déjà nu.  »

    Je glousse un peu malgré tout devant cette plaisanterie légèrement « beauf », comme on dit. Je sais bien qu'il ne prononce pas ces mots pour rentrer dans mes haut-de-chausse, mais sur l'instant, je n'arrivais rien à dire d'autre, la gorge nouée à cause de la surcharge d'émotions qui m'a rendu on ne peut plus susceptible à ses flatteries et à son contact. Impossible de m'éloigner de lui pour l'instant ; et pour être en honnête, je n'en ai aucune envie, même plus tard. Mon expression se fait pensive.

    « … Est-ce que je peux venir chez toi, ce soir ? »

    Je sais que je devrais éviter, mais je... Je n'ai pas envie de retourner chez moi comme si de rien n'était ce soir. Enfin, « chez moi »... Chez Daichi, surtout. Même si j'arrivais d'ordinaire à me retenir quand je ne savais pas ce qu'il ressentait, puisque je me disais que je l'embêterais peut-être plus qu'autre chose, j'avais moins de mal à me séparer avant. Maintenant...

    « … Après tout ça, je n'ai... Pas envie de rentrer. »

    Mes doigts jouent nerveusement dans son dos. Je n'arriverais pas encore à le dire, mais... J'aime bien le voir se réveiller le matin. Avant, je ne me permettais que peu de le regarder, de crainte qu'il ne se réveille et ne me surprenne en train de caresser sa joue avec tendresse comme je pouvais le faire, dans des instants toujours brefs. Je sais, toutefois, que les « règles » ne sont plus les mêmes, maintenant.


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    Je ne peux qu'éclater de rire face à sa plaisanterie. Il est vrai que si mon unique but avait été de le voir complètement nu, j'aurais été satisfait depuis quelques temps déjà. Mais ça aurait été dommage que nous n'en restions qu'à là, maintenant que je sais ce qu'il ressent à mon égard. Mais au moins, s'il se permet de vanner là-dessus, c'est qu'il semble légèrement plus à l'aise. Je préfère, sans surprise, le voir dans cet état plutôt que quand il ne pouvait retenir des sanglots de peine. Je ne veux pas lui tirer des larmes. Je veux le faire sourire. Le faire rire. Provoquer chez lui tout ce qui ressemble à des émotions positives et joyeuses.
    Je suis toutefois surpris quand il me demande de passer la nuit chez moi. Je ne peux pas retenir un sourire heureux d'étirer ma bouche. Je mentirai si je disais que ça ne m'arrangeait pas. Au contraire ; je ne peux pas être plus ravi que lorsque je peux l'avoir dans mon lit jusqu'au lendemain, surtout s'il exprime lui-même le désir de rester.

    « Si seulement tu ne t'en vas pas comme un voleur demain matin. »

    J'esquisse un tendre rictus implicite. 'Tu n'as pas intérêt à le faire', cela veut dire. Je le surveillerai, s'il tente de me faire un coup fourré, mais... Je crois que ce n'est pas l'esprit, actuellement. Pas après ce qui vient de se passer, ce que nous nous sommes dits.

    « Je ne le permettrais pas. »

    Je glousse, collant mon front au sien. Une expression douce et sereine a pris place sur mon visage alors que je pousse un bref soupir de soulagement et de décompression après cet instant où j'ai réalisé... que pour une fois dans ma vie, la personne pour qui mon cœur bat si chaudement ressent exactement la même chose. Et... Cela me paraît encore un peu invraisemblable. Il pourrait trouver tellement mieux que moi... Mais je suis tout de même bien content que ça soit tombé sur ma pomme, je ne vais pas le cacher.

    « Et... Si seulement nous continuons à nous voir par la suite. »

    Cela va de soit que j'ai envie que nos escapades continuent. Mais il est évident aussi qu'elles n'auront plus la même signification à partir d'aujourd'hui. Elles prendront sûrement un nouveau tournant plaisant, et je n'aurais, cette fois, définitivement plus rien à lui cacher.

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    C'est idiot, d'être gêné de lui poser cette question, alors que d'ordinaire, c'était moi qui insistait pour repartir et ne pas m'endormir chez lui. Je mettais son insistance au fait que je reste comme une simple manière d'être poli, mais... Visiblement, je n'avais pas vu ces signes plus qu'évidents qu'il n'y avait rien de platonique dans notre relation. Pour le coup, je me sens idiot, mais son sourire me fait me dire que je n'ai pas fait une bêtise ou mal interprété ses envies, mais au moins-...
    … Au moins, il ne vient pas de me mettre la honte en énonçant quelque chose de très très vrai et que je n'ai pas volé, dirais-je si il ne venait pas justement de faire ça. Les joues rouges, je manque de protester d'un air un peu indigné, m-mais... Là, je suis mouché. Je ne peux pas répondre là-dessus, me contentant de regarder d'un seul coup ailleurs avec une volonté somme toute très admirable, presque boudeur. O-oui, bon ! J'aimerais bien l'y voir, avec une sangsue pareille dans le même lit ! Il est très doué pour me faire rester dans ses bras, alors j'avais fini par comprendre qu'il valait mieux que je m'éclipse au plus vite si je ne voulais pas être remarqué par tout le monde en partant trop tard. Malgré tout, je sentais bien que c'était un comportement de goujat, alors en dépit de mon embarras, je hoche toutefois maigrement de la tête, l'une de mes mains venant gratter ma propre nuque.

    « … Promis. »

    Je profite de son front contre le mien, me sentant malgré tout plutôt satisfait de me dire que je pourrais profiter de notre proximité encore un petit peu, surtout après tout ça. Je n'aurais pas été à l'aise que nous nous séparions après un bain d'émotions aussi fortes. Je veux simplement me lover contre lui pendant plusieurs heures, voir plusieurs jours, en vérité. Je ne sais pas trop si c'est mon côté reptilien ou non, mais... Non, probablement que non. Je suis juste tellement heureux et satisfait que j'ai simplement envie de ne plus le lâcher. Alors lorsqu'il me pose sa dernière condition, je ne peux pas m'empêcher une moue amusée.

    « Tu n'auras pas à me le dire deux fois. »

    Il a l'air si content... Je sais que c'est idiot, mais cela me fait plaisir. Peu à peu, les doutes que je pouvais avoir disparaissent. Je ne saurais pas dire de quelle manière exactement est-ce que cette soirée va changer notre relation, mais... Je n'ai pas de doutes sur le fait que cela sera en bien.

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    Mes yeux plongent dans les siens, et je me retrouve à sourire d'un air transi et niais. Je ne pourrais être plus amoureux, et je suis heureux d'avoir finalement pu lui révéler. Mais au prix de ce risque que nous avons pris de nous dévoiler nos sentiments, je ne veux plus qu'il me quitte le matin tôt comme ça, sans même que je n'ai pu lui adresser quelques mots. Je ne le retiendrai pas s'il souhaite vraiment s'en aller, mais hors de question de le laisser faire quand il s'éclipse comme un goujat quand je suis encore endormi ou à peine réveillé. Je veux mes câlins et mes bisous du matin, désormais, et il n'aura le droit à aucune objection de ma part. Alors puisqu'il coopère bien gentiment, je le gratifie d'un doux baiser après lui avoir murmuré d'autres mots tendres.

    « Je t'aime. »

    Et je le lui dirai tous les jours, s'il le faut, cet aveu que j'ai dû contenir en moi pendant trop longtemps. Il a le droit de l'entendre autant de fois qu'il le veut. Et heureusement que je me suis déjà occupé de lui parce que sinon je serais bien reparti pour un tour sous le coup de l'émotion. Au lieu de ça, comme promis, nous sommes restés un petit moment dans la clairière. Nous nous sommes ensuite levés et rhabillé avant de quitter la clairière pour reprendre le chemin de la ville. Mais contrairement à ce qui était prévu, ce n'est pas chez Daichi que je le ramène. Je l'entraîne à mon domicile qu'il connaît par cœur depuis le temps. Ma mère, d'ailleurs, n'est toujours pas revenue. Elle doit être partie en escapade nocturne comme elle a pris l'habitude de le faire. Alors nous en profitons pour prendre un bon bain chaud afin de nous laver, avant que nous nous mettions au lit, cette fois-ci pour y dormir directement, comme nous avons pris l'habitude le faire. Sauf que, cette fois, le lendemain, je sais qu'il sera encore là.

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