Il se permet de poser des questions plus indiscrètes mais ne devrait pas s'étonner si l'autre décide de se refermer. Pourtant, malgré une certaine tension qu'il sent dans les muscles, le natif finit par satisfaire sa curiosité. Et confirmer ses doutes.
Il est vraiment seul, alors.
C'était déjà un peu évident, mais peu surprenant quand il croyait que c'était juste un dragon doué de parole. Les dragons étant rares, ce n'était guère étonnant qu'il soit plutôt isolé. De la part d'un Éossien, ça l'interroge un peu plus. Surtout que l'autre avait déjà dit que les siens seraient ravis de le voir tomber, ce qui, aux yeux du militaire, était bien cruel. D'où venait toute ce dégoût ? Natsume ne lui a jamais paru bien malveillant et encore moins maintenant qu'il le connaît davantage. Donc ça ne fait pas sens.
« Les Éossiens de manière générale non plus n'ont pas l'air très désireux de te voir. Moi qui pensais que c'était une communauté soudé... »
C'est ce qu'il avait cru, oui. La majorité s'accordaient au moins sur l'idée qu'ils détestaient leurs envahisseurs, et ça lui avait été bien utile pour le siège. Une haine justifiée qui les avaient rapprochés, du moins Samaël le pensait. Mais il ignore finalement encore beaucoup de choses de ce peuple qui était vu comme utopique par les archives jusqu'à l'effondrement de la cité dans les entrailles du monde.
Distraitement, maintenant qu'il est sur les finissions, il balaye d'un petit coup de brosse douce les mèches qui restent sur la peau pour ne pas que ça démange le magimorphe.
« Pourquoi ils te rejettent autant ? »
Et c'est sans doute ce qui l'intrigue le plus, finalement, cet isolement de la part des siens. Il est convaincu déjà que Natsume n'a rien fait de mal pour que ça en arrive là, ou alors il n'en parlerait pas de façon aussi amère. Comme il a encore seulement des préjugés sur les natifs, il ne peut pas se permettre de faire des suppositions sans qu'elles ne soient erronées.
Il est vraiment seul, alors.
C'était déjà un peu évident, mais peu surprenant quand il croyait que c'était juste un dragon doué de parole. Les dragons étant rares, ce n'était guère étonnant qu'il soit plutôt isolé. De la part d'un Éossien, ça l'interroge un peu plus. Surtout que l'autre avait déjà dit que les siens seraient ravis de le voir tomber, ce qui, aux yeux du militaire, était bien cruel. D'où venait toute ce dégoût ? Natsume ne lui a jamais paru bien malveillant et encore moins maintenant qu'il le connaît davantage. Donc ça ne fait pas sens.
« Les Éossiens de manière générale non plus n'ont pas l'air très désireux de te voir. Moi qui pensais que c'était une communauté soudé... »
C'est ce qu'il avait cru, oui. La majorité s'accordaient au moins sur l'idée qu'ils détestaient leurs envahisseurs, et ça lui avait été bien utile pour le siège. Une haine justifiée qui les avaient rapprochés, du moins Samaël le pensait. Mais il ignore finalement encore beaucoup de choses de ce peuple qui était vu comme utopique par les archives jusqu'à l'effondrement de la cité dans les entrailles du monde.
Distraitement, maintenant qu'il est sur les finissions, il balaye d'un petit coup de brosse douce les mèches qui restent sur la peau pour ne pas que ça démange le magimorphe.
« Pourquoi ils te rejettent autant ? »
Et c'est sans doute ce qui l'intrigue le plus, finalement, cet isolement de la part des siens. Il est convaincu déjà que Natsume n'a rien fait de mal pour que ça en arrive là, ou alors il n'en parlerait pas de façon aussi amère. Comme il a encore seulement des préjugés sur les natifs, il ne peut pas se permettre de faire des suppositions sans qu'elles ne soient erronées.