« Quoi ?.. »
Comment ça, il démissionne ?
Il n'est pas d'accord. C'est la peur et l'incompréhension qui prennent le militaire aux tripes alors qu'il reprend cette fois forme humaine pour faire face à la peine et à la colère qu'il sent chez l'Eossien. Jamais il ne l'a vu dans un tel état ; et il pensait encore moins que ça pouvait être de sa faute à lui. L'Enodril est toutefois sincère quand il se demande ce qui a pu mal tourner. Est-ce parce que ça l'a agacé qu'il ne lui dise pas tout de suite ? En quoi cela change quelque chose ?
« Hey ! Attends, attends ! »
Sa poitrine se lacère quand il sent la tristesse envahir son vis-à-vis. Le soldat se place devant le cadet pour lui barrer la route, désireux de savoir ce qui s'est mal passé pour qu'ils en arrivent à là. Il est troublé par les larmes qu'il aperçoit sur le visage en face. C'est l'une des premières fois -si ce n'est la première fois- qu'il le voit pleurer. Et la vision est désagréable. Elle fait mal. L'air orgueilleux qu'il arborait alors s'efface ; il est désormais inquiet et perturbé.
« Pourquoi tu te mets en colère ? Qu'est-ce que j'ai fait ? »
Samaël n'a pas envie qu'il démissionne ou qu'il parte du Centre. Il n'a pas envie qu'il s'éloigne. Qu'il s'éloigne de lui. Mais il cherche à comprendre en quoi sa faute fut si grave.
« J'ai juste été là quand tu en avais besoin. En quoi c'est un problème ? »
Son erreur a sans doute été d'un peu trop aimer les petites attentions qu'il recevait ici et là. Il savait qu'en se dévoilant, elles cesseraient d'exister. Egoïstement, il n'avait pas envie que ça s'arrête ; mais à trop faire durer l'illusion, il n'allait faire que blesser l'autre davantage, et ça, il le supportait encore moins.
Comment ça, il démissionne ?
Il n'est pas d'accord. C'est la peur et l'incompréhension qui prennent le militaire aux tripes alors qu'il reprend cette fois forme humaine pour faire face à la peine et à la colère qu'il sent chez l'Eossien. Jamais il ne l'a vu dans un tel état ; et il pensait encore moins que ça pouvait être de sa faute à lui. L'Enodril est toutefois sincère quand il se demande ce qui a pu mal tourner. Est-ce parce que ça l'a agacé qu'il ne lui dise pas tout de suite ? En quoi cela change quelque chose ?
« Hey ! Attends, attends ! »
Sa poitrine se lacère quand il sent la tristesse envahir son vis-à-vis. Le soldat se place devant le cadet pour lui barrer la route, désireux de savoir ce qui s'est mal passé pour qu'ils en arrivent à là. Il est troublé par les larmes qu'il aperçoit sur le visage en face. C'est l'une des premières fois -si ce n'est la première fois- qu'il le voit pleurer. Et la vision est désagréable. Elle fait mal. L'air orgueilleux qu'il arborait alors s'efface ; il est désormais inquiet et perturbé.
« Pourquoi tu te mets en colère ? Qu'est-ce que j'ai fait ? »
Samaël n'a pas envie qu'il démissionne ou qu'il parte du Centre. Il n'a pas envie qu'il s'éloigne. Qu'il s'éloigne de lui. Mais il cherche à comprendre en quoi sa faute fut si grave.
« J'ai juste été là quand tu en avais besoin. En quoi c'est un problème ? »
Son erreur a sans doute été d'un peu trop aimer les petites attentions qu'il recevait ici et là. Il savait qu'en se dévoilant, elles cesseraient d'exister. Egoïstement, il n'avait pas envie que ça s'arrête ; mais à trop faire durer l'illusion, il n'allait faire que blesser l'autre davantage, et ça, il le supportait encore moins.