Le roi est de bonne humeur. A chaque parole c'est limite si des papillons ne pourraient pas sortir de sa bouche comme par magie. Le sourire ne le quitte pas depuis quelques jours et c'est comme si rien ne pouvait le mettre en colère. Sans s'être ramolli avec autrui, il ne lève pas le ton, ne s'énerve, se contente de s'expliquer calmement et de sorte à ce qu'on ne puisse contester ses ordres. Natsume ne lui a pas donné pour le moment de réponse directe mais peu importe : il le laisse l'embrasser, le toucher, le câliner, et c'est tout ce qui compte pour l'Enodril qui ne manquait plus que d'une peluche vivante à chérir et chouchouter pour être heureux. Un dragon qui pourrait croquer un humain d'une bouchée mais qui est devenu, aux yeux du rouquin, un chaton qu'il veut couvrir de caresses.
Il y a certains sujets qu'il ne peut aborder avec lui, toutefois ; du moins, pas tout de suite. L'intérêt n'est pas de le brusquer. La conversation qu'il a eu avec Faust ne l'a pourtant pas quitté et il s'interroge de plus en plus sur la famille Shimomura dont il a récupéré un descendant. Une seule personne peut lui répondre sans passer par les concernés directs qui ne sont plus bien nombreux : Satoshi Kurosawa, ami et garde du corps de son précieux conseiller.
« Héééé Kurosawa ! Je peux t'appeler Satoshi ? »
Il est donc allé voir l'Eossien en charge de la protection rapprochée du magimorphe pour avoir une petite discussion avec lui.
« Alors, cette fonction de garde du corps te plaît ? Tu n'as pas de difficulté particulière ? »
Des doutes se sont installés chez le régent depuis quelques temps. Il soupçonne, avec les regards que Kurosawa lance à son ami d'enfance, qu'il n'est pas non plus insensible au charme de ce dernier. Et si ça le rend un peu possessif et quelque peu jaloux, ça l'amuse aussi pas mal.
Il y a certains sujets qu'il ne peut aborder avec lui, toutefois ; du moins, pas tout de suite. L'intérêt n'est pas de le brusquer. La conversation qu'il a eu avec Faust ne l'a pourtant pas quitté et il s'interroge de plus en plus sur la famille Shimomura dont il a récupéré un descendant. Une seule personne peut lui répondre sans passer par les concernés directs qui ne sont plus bien nombreux : Satoshi Kurosawa, ami et garde du corps de son précieux conseiller.
« Héééé Kurosawa ! Je peux t'appeler Satoshi ? »
Il est donc allé voir l'Eossien en charge de la protection rapprochée du magimorphe pour avoir une petite discussion avec lui.
« Alors, cette fonction de garde du corps te plaît ? Tu n'as pas de difficulté particulière ? »
Des doutes se sont installés chez le régent depuis quelques temps. Il soupçonne, avec les regards que Kurosawa lance à son ami d'enfance, qu'il n'est pas non plus insensible au charme de ce dernier. Et si ça le rend un peu possessif et quelque peu jaloux, ça l'amuse aussi pas mal.