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    Le dragon protecteur d'Yggdrasil s'est réveillé. Au milieu du mariage de Gaston et Camélia, souverains d'Altissia et Caldissia, la statue figée depuis un millénaire a quitté son socle pour arpenter le ciel de la cité. De son rugissement puissant, il a fait appel à des monstres sauvages pour encercler Yggdrasil, rendant les entrées et sorties en son sein impossibles. Progressivement, les vivres viennent à manquer et les stocks se vident sans pouvoir se remplir...
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    Altissia
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    L'Empire de l'Ouest, lové dans la neige et dans les terres les plus froides, berceau d'Altis, s'étend sur la première moitié du continent. En Yggdrasil, l'on reconnait ses soldats et ses institutions à leurs couleurs d'un rouge écarlate, ainsi qu'à leur blason, représentant une tête de loup devant un pic de montagne enneigée. Plus militarisée que Caldissia, Altissia donne une importance majeure à l'armée et au gouvernement de l'empire, institutions honorables par excellence en ses terres. Altissia est également le berceau de l'Oronisme et s'est fondée sur ses principes, privilégiant la rigueur, l’ascèse et la solidarité avant tout.

    Capitale : Cité des neiges et des montagnes, la capitale d'Altissia, Altis, aurait été fondée des mains mêmes des premiers disciples d'Oros et des instruments que ce dernier leur aurait laissé. Construite dans et tout autour de la plus haute montagne du continent, Altis est une véritable forteresse. Grand symbole de l'Empire, la capitale est rigidement organisée. Le château impérial trône à son sommet, ainsi que le Grand Monastère d'Oros, cœur de l'Oronisme. Il faut une dizaine, voire une quinzaine, de jours passés à cheval pour atteindre Yggdrasil en partant d'Altissia, et presque un mois entier pour atteindre Caldissia.

    Climat d'Altis : Sec, venteux, froid. Entre -10° et 7° en hiver, 15° et 27° en été.

    Climat des terres : Sec, venteux, froid. Humide et frais en été. Entre -5° et 10° en hiver, 18° et 30° en été.

    Dynastie : Les Arnulfiens, famille impériale, dirigent Altissia depuis toujours. La dynastie impériale a subi de nombreuses tentatives de coups d'état et en a écrasé tout autant. Elle garde pourtant un prestige et une autorité inflexible, largement nourrie par le symbole de constance, de fermeté et justice qu'ils représentent dans la conscience collective Altissienne. Les Arnulfiens prétendent descendre du premier croyant d'Oros, Arnulf, qui aurait incité ses compères à le suivre jusqu'au lieu qui deviendrait Altis. Adélaïde II fut l'impératrice de ces vingt dernières années, menant un gouvernement plus dur que de celui de son prédécesseur pour endiguer les crises successives. Gaston, son premier fils, est en voie de reprendre le titre.

    Géographie des terres : Altissia est avant tout connue pour ses chaînes de montagnes enneigées et ses lacs gelés, caractéristiques de la région de l'ouest, mais plus l'on dérive vers l'est, plus ces dernières se couvrent de végétation, à travers laquelle passent diverses petites rivières. Les épaisses forêts d'Altissia sont la source de sa production de bois de qualité et, également, de gibier rare mais qui se vend à très bon prix. C'est dans ces zones que l'on trouve éparpillés divers petits villages discrets et relativement bien organisés, mais dont le nombre d'habitants ne dépasse que rarement la deuxième centaine. Si l'on s'aventure dans les montagnes et à leurs pieds, l'on trouve également des mines de minerais et, parfois, de pierres précieuses. Évidemment, ces lieux sont très surveillés, puisqu'ils constituent une source de richesse vitale pour l'empire.

    Économie : La grande fierté des altissiens est sans un seul doute leur artisanat, tout particulièrement ce qui à trait à la fonderie. Les armes altissiennes sont les plus solides et les plus robustes qui soient, formées dans les fonderies du creux de sa montagne. Par ailleurs, le travail des métaux et des pierres est si inscrit dans la culture altissienne que se sont développées de nombreuses bijouteries et ateliers de décoration domestique. La construction est un autre domaine de pointe. Si les maçons altissiens dédaignent un peu l'architecture à but purement esthétique, l'on ne peut nier qu'ils accomplissent un travail d'une impressionnante technicité, en construisant des maisons qui tiennent parfois plusieurs siècles. Les chalets des villages de ses montagnes sont d'ailleurs des constructions particulièrement appréciées. Les meubles altissiens, robustes et d'un bois de grande qualité, sont parmi les plus grandes exportations de la capitale. Altissia doit ces grands talents à ses mines et à ses forêts, dont les exploitants constituent une grande partie des roturiers. Enfin, aussi étonnant que ce soit, les agriculteurs du territoire s'en sortent plutôt bien, malgré la rudesse et la difficulté de leur métier dû au climat, majoritairement du fait de leur expertise et des techniques qu'ils se transmettent depuis des générations.

    Agriculture : L'agriculture altissienne se repose beaucoup sur l'élevage des bovins, ovidés, volailles et autres espèces porcines, qui fournit un grand nombre de produits de qualité, que ce soit en matériaux (cuir, laine) ou en aliments. L'horticulture, elle, cesse dès l'approche de l'hiver et n'est pas sans difficulté. Sont majoritaires à la pousse les carottes, navets, pommes de terre, choux, épinards, fèves et autres haricots, oignons, poireaux, pois et autres salades. Au niveau des fruits, la culture des pommes est particulièrement fertile ; il n'est donc pas étonnant d'apprendre que le meilleur cidre provient toujours d'Altis. En suite, l'on trouve en majorité des myrtilles, mûres, prunes, groseilles, airelles, framboises et, dans les coins forestiers surtout, quelques fraises des bois. Les fruits sont néanmoins bien plus chers que les légumes du fait de leur difficile poussée et de leur fragilité, en faisant des produits à acheter parcimonieusement. Les exploitants les plus riches, toutefois, peuvent se permettre d'installer des serres magiques à très grand coût, fournissant donc quelques produits du soleil aux habitants fortunés, ou à ceux qui souhaitent se faire exceptionnellement plaisir.

    Spécialités culinaires : Le bœuf aux champignons des neiges, très longuement mariné dans une sauce à la bière et aux légumes, dont on peut sentir le fumet dans les rues de la ville aux alentours de l'heure du dîner. Les soupes de légumes sont également des classiques, souvent accompagnés de pains aux noix cuits dans les fours à feu de bois de la ville. En desserts, l'on trouvera surtout des fruits, des tartes et gâteaux simples mais réconfortants, distribués avec une certaine parcimonie toutefois ; les altissiens sont assez rigides quant à l'idée de la nécessité d'une alimentation saine. Cela ne les empêche pas, néanmoins, d'avoir un péché mignon pour les produits fermentés tels que le fromage, le chou acide, le miso, la crème ou même la bière. Cela s'explique par la nécessité de conservation des produits, comme la viande, qui est souvent fumée et épicée, faisant d'eux des spécialistes des viandes sèches. Durant les fêtes, les banquets en sont remplis. Ce sont en outre des moments d'une grande convivialité où sont célébrés le labeur des travailleurs et celui de l'armée.

    Éducation : L'instruction est obligatoire pour tout enfant à partir de 5 ans jusqu'à l'âge de 15 ans révolus, âge auquel les adolescents peuvent alors devenir apprentis, entrer dans l'armée ou faire leur propre chemin. Les écoles sont dispersées par quartiers dans la capitale tandis que chaque village n'en dispose que d'une seule. Organisée en part égale par les clercs oronistes et par les érudits, l'éducation altissienne donne davantage d'importance à l'idéal d'effort et de dépassement qu'à l'érudition pure et simple, devenant particulièrement exigeante au cours des dernières années. Il n'est pas tant mal vu d'avoir été un mauvais élève que de n'avoir pas persévéré, ce qui constituerait un affront plus fort aux idéaux altissiens. Aucun frais de scolarité n'est exigé, mais les élèves sont obligés d'apporter leurs propres instruments de travail, comme des plumes ou des tablettes de cire. Les enfants apprennent la lecture, l'écriture, des bases d'arithmétique et des leçons d'histoire, entrecoupées par des cours de religion donnés par les clercs et des entraînements physiques encadrés par des soldats-instituteurs. Arrivé à sa quinzième année, un élève peut être diplômé du cours moyen ou non, en fonction de ses résultats. S'il l'est, il pourra être accepté en cours supérieur, qui est cette fois-ci payant, pour accéder à des professions plus techniques à la fin de son enseignement. S'il désire poursuivre dans l'érudition, il lui sera possible de devenir l'apprenti d'un érudit, mais les places sont rares et réservées aux plus prometteurs, ou aux enfants de nobles.

    Armée : L'armée d'Altissia constitue l'institution majeure de l'empire, après la personne du souverain. Elle est présente dans chaque institution secondaire et est plébiscitée de partout ; il est d'ailleurs sévèrement puni d'aller à son encontre, que ce soit symboliquement ou matériellement. Elle constitue par ailleurs l'un des premiers lieux de carrière honorable et emploie un grand nombre de roturiers, toujours dirigés par ceux de la noblesse. Il est attendu de ses soldats qu'ils soient des représentants honorables et inflexibles, à l'image de l'idéologie de l'empire. L'armée d'Altissia est plus portée vers les armes que vers la magie, privilégiant les épées lourdes et les haches, notamment. On y trouve par ailleurs d'excellents archers. Le grand fleuron des altissiens reste toutefois leur cavalerie aérienne, composée de pégases et de griffons. De temps à autre, à l'instar de leur usage régulier des chiens de montagne, il leur arrive d'employer régulièrement les talents d'ours et de loups. Dans des conditions exceptionnelles, les quelques rares mammouths se révèlent dévastateurs.

    Stéréotypes : Les altissiens seraient très froids, impolis et particulièrement grognons. Une plaisanterie fréquente consiste à les représenter comme de petits volcans en éruptions. Souvent, on les pense rabats-joie et donneurs de leçons, aux tendances avares.

    Gaston Ier

    Bonjour