Les sensations sont encore fortes, aussi bien chez lui que chez moi. Je sens ma verge palpiter encore entre les reins de mon amant, tandis que nous continuons nos mouvements jusqu'à ce que nous soyons certains que le roi est allé jusqu'au bout. Mais lorsque ses parois vaginales et anales se contractent d'un coup et qu'un gémissement plus long se déploie hors de sa gorge, nous comprenons que nous avons réussi à lui faire également atteindre l'orgasme. Satisfaits, même si mon double regrette d'avoir joui de manière qu'il juge prématurée, nous poursuivons nos gestes du bassin avec cette fois plus de lenteur afin de faire profiter à notre partenaire de sa sensibilité accrue dans ces zones. Haletants, la poitrine battante à un rythme effréné, nous arrêtons toutefois progressivement jusqu'à ce que nos corps cessent tout à fait de bouger. Vu l'état dans lequel se trouve Natsume, je crois que nous avons fait un plutôt bon travail. Si cela nous a plu, nul doute qu'il a aimé tout autant. Je souris d'un air pas peu fier, en dépit de la folle vitesse de mon cœur que j'entends comme s'il sonnait juste à côté de mes oreilles. En même temps, cette fois, nous n'y sommes pas allés de main morte. Je me suis laissé emporter par notre cadence et l'ardeur de l'acte, plus intense que d'ordinaire.
Face à l'inquiétude du monarque, qui nous surprend d'abord avant de se rappeler à quoi il fait allusion, mon double, aussi essoufflé et chaud que moi, esquisse un sourire plus doux.
« Oh euh n-non, non, au contraire. C'est... C'était très bien. »
Sa bouche dépose des baisers sur la nuque et les épaules de Natsume.
« Un peu trop, même. »
Je glousse un petit peu malgré ma respiration saccadée, peinant à croire jusqu'où nous avons pu aller. Content de cette soirée plutôt brûlante, je prends les bras de mon compagnon pour le tirer vers moi et embrasser ses lèvres avec douceur, mes mains se baladent jusqu'en bas de son dos pour caresser ses fesses.
« Je ne voulais pas être si rapide, je voulais que... Que cela dure pour vous aussi. »
Un peu honteux, il baisse la tête, le visage rouge par l'effort mais aussi par la gêne qu'il ressent de ne pas avoir duré plus longtemps.