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  • Honey(desert)moon
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    Le dragon protecteur d'Yggdrasil s'est réveillé. Au milieu du mariage de Gaston et Camélia, souverains d'Altissia et Caldissia, la statue figée depuis un millénaire a quitté son socle pour arpenter le ciel de la cité. De son rugissement puissant, il a fait appel à des monstres sauvages pour encercler Yggdrasil, rendant les entrées et sorties en son sein impossibles. Progressivement, les vivres viennent à manquer et les stocks se vident sans pouvoir se remplir...
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    Royaume désertique, sec et humide, Caldissia n'avait jamais donné envie à Samaël d'y vivre. La curiosité l'avait sans douté poussé toutefois à désirer la visiter dès lorsque l'occasion se serait présentée à lui. C'est une envie qu'il avait eu dès lors que la paix fut signée, renouvelée après qu'il se soit emparé du pouvoir. Plus rien ne l'empêche désormais d'aller et venir quand bon lui semble dans ce pays d'où est originaire sa mère. Cette dernière, malgré la guerre, lui avait toujours parlé avec bienveillance de cette terre natale qui lui manquait tant. Son rêve de conquête, il avait été aussi pour elle.
    Changement radical de garde-robe quand ils s'en viennent dans la région, mais c'est moins désagréable qu'il ne le pensait. Les Caldissiens sont obligés de les adorer et de les respecter quand ils pénètrent dans la cité. Voyage diplomatique aussi bien que de noces, l'Enodril souhaite faire d'une pierre d'un coup et renforcer les liens avec Caldissia. Il dit à tout le monde qu'il est un enfant bâtard, après tout : une fierté qu'il révèle au grand jour plus que jamais. Après une parade dans les rues et une grande fête en l'honneur des souverains, il est temps pour eux de visiter un peu les environs.

    « Voici, Majestés, nos plus beaux chevaux. Ils sont dociles et aussi rapides que le vent. »

    Dans l'écurie royale qui appartenait à Hincmar puis Camélia, les deux amants sont guidés à travers les boxes des différents équidés.

    « Celui-ci fut le préféré d'Hincmar. »

    Le palefrenier sort un étalon noir qui ne surprend nullement le rouquin. Evidemment, le cheval du roi ne pouvait être que le plus élégant de tous. Il sourit d'ailleurs au destrier avant de lui caresser lentement l'encolure, avant de se tourner vers son amant.

    « Tu t'y connais, en équitation ? Ou tu veux qu'on monte à deux sur le même cheval ? »

    Il avait prévu de faire une balade sur les plages Caldissiennes pour les visiter, mais si le hérissé a du mal sur les chevaux, ça allait être compliqué de l'embarquer seul sur un poney.

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    Yggdrasil, faites que ça se termine vite.
    Il s'attendait à ce que son mariage ait quelques conséquences sur sa vie et sur sa manière de se déplacer en public ; d'une certaine manière, il s'y était préparé, même si l'ombre dans laquelle il se cachait discrètement auparavant continuait de lui manquer. Pour autant, cela ne l'avait pas empêché de dissocier pendant une ou deux heures durant les « festivités » organisées. Sa mine est encore un peu crispée, d'ailleurs. Pour cela, Samaël est évidemment plus doué que lui ; à ses yeux, il apparaît au contraire lumineux, avenant, agréable, qu'importe soit ses pensées réelles au final. Et même si ce voyage est supposé être celui de leurs noces toutes récentes, Natsume espère ne pas lui faire honte sur l'aspect diplomatique.
    Silencieux pendant un temps, il se contente de suivre le groupe non sans laisser son regard vaguer ici et là sur ces paysages qu'il n'avait jamais connu et imaginé jusqu'à présent. L'éossien est bien davantage fasciné par les bâtisses et la nature autour d'eux que par le raffinement de l'art environnant et « autres détails » qui lui passent plus ou moins au dessus de la tête. Les yeux bien attentifs, il n'est même pas ramené à la réalité lors de leur arrivée aux écuries ; il faut dire qu'il ne regardait même pas où il allait, en outre. Un pas de plus, et c'était le tas de crottin qui l'attendait. Ce n'est que lorsque la voix de Samaël se dirige vers lui qu'il reprend contact avec le monde qui l'entoure, clignant des yeux devant la question de son amant, avant, enfin, de remarquer le cheval qui se trouve devant lui et qu'il paraît prêt à monter.

    « Huh ? »

    Le propos est stupide et surtout un reflet de son incapacité à se concentrer sur le moment, à vrai dire, mais il tente de se mettre la question plus en tête. Malgré son goût pour les bêtes, cela dit, il n'ose pas s'approcher davantage du cheval tout de suite, l'air circonspect.

    « Pas vraiment. Je n'aurais pas eu de raison d'apprendre. »

    Pour tout dire, c'était même quelque chose d'assez rare par chez eux, à l'époque. Les chevaux ne servaient qu'à deux choses : effectuer de longues distances, et faire le trait pour les laboureurs. Il n'y avait bien que quelques sentinelles et certains paysans, assez riches pour posséder des chevaux, qui montaient et savaient monter. Lui de son côté n'avait jamais été attiré plus que ça par la chose : après tout, c'était lui, le dragon. Pourquoi déranger un animal qui n'avait rien demandé ? C'était autre chose pour Samaël qui n'avait pas vraiment le choix, ou pour les armées élysianes qui s'étaient largement servi de ces animaux. Embêté malgré tout par son incompétence sur le moment, l'éossien tente de garder la face.

    « Je... Peux monter avec toi, si ça te convient. »

    Même si il reste dubitatif en relevant le regard sur le garrot de l'équidé qui lui semble bien haut, à vrai dire. Comment monter sur une pareille bestiole... ? La question se pose pendant une seconde et il craint d'être trop brusque. Il tourne un regard incertain vers son partenaire, partiellement gêné de devoir poser la question.

    « Comment on... ? »

    Il ne termine pas car mine de rien, il se sent très bête, sur le moment.

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    En effet, il n'était pas venu à l'esprit de Sam que les occasions n'étaient pas nombreuses où l'Eossien aurait pu utiliser un cheval. De ce qu'il avait entendu de sa famille, on ne s'était pas nécessairement donné la peine de lui apprendre ; il n'en eut pas besoin non plus. Pour les chevaliers, c'était obligatoire de savoir monter à cheval. Heureusement, l'Enodril est très bon dans ce domaine.
    Plus que ravi que le natif lui demander s'ils peuvent monter ensemble, le rouquin lui sourit avant de monter avec aisance sur le cheval. Comme le lui avait présenté le palefrenier, le canasson ne dit rien et se laisse faire bien que ce ne soit pas le cavalier habituel. L'empereur aurait pu montrer au cadet comment s'accrocher à la selle pour escalader l'équidé, mais ce n'est pas très drôle. Au lieu de ça, pour l'aider de façon rapide et efficace, il se penche pour attraper son époux afin de le soulever de sorte à le poser juste devant lui.

    « C'est parti pour une balade, alors. Prends les rênes. »



    Il lui explique sur le chemin de la plage comment tenir le cheval. Heureusement que ce dernier n'est pas sauvage car ça ne fait pas peur à l'Altissien mais l'exercice aurait quand même été plus compliqué.

    « Tu tires là pour aller le faire à droite... »

    En gardant ses mains non loin de lui et de ce qui sert à diriger l'équidé, il s'improvise professeur d'équitation le temps qu'ils quittent la ville pour atterrir sur le banc de sable qui borde la mer. De temps à autre, tout de même, il vient caresser le corps devant lui et glisse ici et là des baisers qui trahissent l'affection le parcourant. Quand il y pense, la dernière fois qu'il était monté à cheval avec quelqu'un, c'est quand il donnait des cours à Soren. Autant dire que le contexte est légèrement différent.

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    "Doucement, espèce de gros - "

    Plus loin, le palefrenier grimace de surprise et d'indignation mais Natsume est trop occupé à gigoter et à se plaindre qu'à vraiment y faire attention. Il faut dire qu'il s'attendait vraiment à ce que l'autre lui explique au lieu de le soulever comme un sac de graines ; mais, de toute façon, dès lors que le cheval commence à bouger, le moine se tait bien vite.
    ... J'espère que c'est fiable au moins.


    C'est fiable... Mais le cavalier l'est moins.
    Se concentrer sur la voix de son amant est compliqué. C'est-à-dire que Natsume est bon élève d'ordinaire ; malgré son attention qui a tendance à divaguer, il écoute et se montre particulièrement diligent. Il fait d'ailleurs de son mieux pour suivre les indications de l'altissien, mais la tâche est quelque peu complexe.

    "Et donc... Quel rapport avec mes cuisses ?"

    Il jette un coup d'oeil de travers à son partenaire derrière lui et dont les mains sont bien baladeuses, depuis tout à l'heure. Pas que cela le dérange : c'est même tout le problème, car il a bien du mal à garder son attention sur les brides quand les baisers dans son cou et les mains contre sa taille lui tirent des frissons. Il lui faut tenir sa respiration pour conserver sa figure.
    Son regard s'arrête toutefois sur un point bleu, non loin d'eux. Ou du moins, sur l'immense étendue d'eau qui s'étend à perte de vue, et qu'il peut voir avec d'autant plus de précisions maintenant qu'ils se rapprochent. Ses yeux s'ouvrent de surprise et son visage, pendant quelques instants, s'illuminent d'un émerveillement somme toute très naïf. L'horizon brille un peu.

    "C'est... Joli."

    Il n'est pas très loquace : les mots, ce n'est pas son fort. En revanche, ses pieds se mettent à battre un peu sur les côtés, dans une joie à peine dissimulée.

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    Être collé ainsi à son amant n'était en effet pas la meilleure des idées pour être productif. L'Enodril ne peut pas s'en empêcher. Encore gaga et transi de son compagnon, toutes les occasions sont bonnes pour le ploter et avoir son attention, quitte à le déconcentrer. Il ne peut rien y arriver de bien grave, en soi, si Natsume lâche la bride. Il n'y a pas de rapport avec les cuisses mais elles intéressent grandement les doigts du rouquin qui glissent dessus à travers le tissu. L'horizon est délaissé au profil du corps de son cavalier quand ce dernier, au contraire, prend au moins le temps d'admirer la vue. Cela a le mérite rendre à nouveau l'empereur brièvement focalisé sur quelque chose.

    « N'est-ce pas ?.. Caldissia a vraiment des paysages magnifiques, je dois l'avouer. »

    Et pourtant, il est radin en compliment quand ça concerne le pays bleu ; ou plutôt qu'il n'a pas eu l'habitude d'en faire, puisqu'ils furent accoutumés à se battre et à les traiter de tous les noms. Puisque Samaël a envie quand même de renouer avec ses origines maternelles et de faire la paix personnellement avec le royaume qui a appartenu à Camélia, il tente de faire des efforts. Sait reconnaître les beautés d'un tableau naturel.
    Pourtant, même s'il trouve que l'océan a vraiment un certain charme, il demeure assez déconcentré par une vue qu'il trouve plus intéressante.

    « S'il fait trop chaud, on pourrait même... s'y baigner. »

    Même s'ils sont sur un cheval, il n'arrive pas à s'en empêcher. Son bassin contre celui de son amant, il continue de caresser ses cuisses, qu'il trouve très attrayantes. Une de ses mains vient même se glisser entre ces dernières pour caresser son entrejambe, curieux de savoir si son cavalier arrivera à être assez étourdi par ses gestes. L'effet qu'il a sur lui est sans doute un pouvoir qu'il peine encore à contenir tant il en découvre la puissance un peu plus chaque jour. Cela n'aide pas qu'il ait un ego démesuré et une fierté mal placée pour parler à sa place.

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    C'est la première fois qu'il aperçoit la mer. Il n'en avait jamais vu que des descriptions dans des livres et quelques rares peintures, mais il s'était souvent dit, un peu par dépit, que les éloges qu'on faisait à ce propos devaient sans doute être bien hyperboliques. Il fallait croire que non : et il est satisfait d'avoir eu tort, pour une fois. L'attention captivée par l'étendue d'eau devant eux, il en oublierait presque la présence derrière lui, du moins jusqu'à ce que cette dernière ne se rappelle à lui en parlant à nouveau.
    Et si la proposition serait intéressante en temps normal, la main qui se glisse entre ses cuisses pour venir caresser son entrejambe le prend par surprise, le faisant sursauter légèrement et reculer contre son amant. Sa respiration se prend dans sa gorge et c'est une exhalation hachée qui le quitte. La chaleur qui remonte dans ses joues et dans son ventre n'a rien à voir avec celle du soleil de Caldissia, toutefois, il le sait. Les étincelles fugaces mais agréables entre ses cuisses les lui font serrer brièvement, alors qu'il doit taire un gémissement plaintif en se mordant les lèvres.

    « N-nous... Nous n'avons rien pour... P-pour nous sécher ou nous nettoyer. »

    Parler distinctement devient compliqué, soudainement. Et en même temps, ce n'est pas la première fois depuis leur mariage que son partenaire a les mains baladeuses ; dans à peu près n'importe quel environnement, d'ailleurs. Natsume n'aurait pas pensé, toutefois, qu'il le laisserait autant faire : mais même maintenant, alors qu'il suffirait d'un mot de sa part, ce n'est pas ce qui lui vient.

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    Il ne devrait pas être si fier de la réaction provoquée. C'est bien toutefois ce qu'il cherchait à faire ; voir les traits de son visage se déformer sous l'envie pour se satisfaire d'une vision qui lui est bien agréable. L'influence qu'il a sur lui l'étonne encore parfois sans qu'il ne cherche à vraiment s'en défaire non plus. Si le cadet est réceptif à son approche, il ne voit aucune raison de s'arrêter ou d'être raisonnable. La proximité qu'ils ont sur le cheval lui est un peu trop profitable. Si Natsume aurait pu lui sortir mille raisons qui auraient pu justifier que cette main baladeuse s'éloigne, celles qu'il lui donne sont bien assez pauvres finalement. Comme s'il n'essayait même pas lui-même d'être sage. Les doigts sur l'entrejambe augmentent au contraire leur pression alors que le sourire taquin de l'Enodril s'élargit.

    « Eh bien, il y a la mer juste à côté, si c'est tout ce qui t'inquiète... »

    La plage soudainement l'intéresse un peu moins ; ou alors est-ce aussi ce cadre qui l'enchante et lui donne envie d'en profiter d'une manière bien particulière.

    « Je ne tâcherai pas tes vêtements, je garderai tout entre mes doigts. »

    Sa main commence à passer sous les plis de ses vêtements pour venir chercher le sexe de son partenaire. Ses lèvres continuent d'assaillir la nuque de son amant avec des baisers doux et lents.
    Il est vrai que c'est depuis leur union officielle qu'il se montre de plus en plus collant, de plus en plus tactile, et de plus en plus désireux. Tout ce qu'il refoulait jusqu'à avoir le consentement de l'Eossien finit aujourd'hui par ressortir, alors qu'il goûte au plaisir d'être aimé de l'autre et donc de pouvoir lui faire faire un peu tout ce qu'il veut.

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    Le toucher, le plaisir et toute l'attention qui en découle sont nouveaux. Ils inondent ses pensées et son corps d'une chaleur agréable et de la sensation agréable qui accompagne celle de se sentir désiré et contre laquelle il est, en somme, tout spécialement faible lorsque cela vient de Samaël. Alors lorsque ce dernier l'approche, même dans les situations les plus incongrues, Natsume n'a même pas l'esprit de s'éloigner ou de faire autre chose que se laisser faire et de devenir particulièrement docile. Comme maintenant, d'ailleurs, alors que son visage s'emplit de chaleur et que la pression grandissante contre son entrejambe lui tire un couinement plaintif. Une exhalation plus aiguë quitte ses lèvres et sa tête s'arque vers l'arrière, les yeux fermés alors qu'il tente de répondre aux justifications de son amant. Une bosse se forme petit à petit contre le tissu de ses robes.

    « Ce n'est pas ce que je -... Nhggh... »

    Il n'avait pas du tout à tête ce type de nettoyage-là, à vrai dire, et ses joues flambent d'autant plus lorsque l'autre évoque clairement ce qu'il compte faire. La respiration plus courte, ses battements de cœur se font plus rapides et des gémissements discrets mais plus réguliers commencent à quitter sa gorge lorsque la main chaude de son partenaire s'en va chercher son sexe en train de durcir. Ses mains se serrent un peu contre l'encolure de leur monture, comme pour se raccrocher à quelque chose. Si il se mord les lèvres pour tenter de se retenir, la chaleur qui commence à envahir ses membres et la brume qui l'entoure vient largement altérer ses priorités. Les baisers contre son cou lui tirent des frissons, le font s'arquer davantage son dos et son fessier contre le corps derrière lui. Il oublie, temporairement, où ils sont et ce qu'ils faisaient il y a quelques instants. Il n'y a plus que son amant derrière lui et autour de lui, et cette entêtante chaleur entre ses cuisses.

    « On va... Être tâchés de toute façon... »

    Sa verge s'est raidie mais l'humidité qu'il commence à sentir un peu plus bas lui confirme que ses robes n'en sortiront pas intact quoi qu'il arrive. Dans tous les cas, à ce moment-là, il sait qu'il est déjà perdu.

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    Un gloussement narquois et fier est retenu lorsque même les mots de Natsume se perdent dans des geignements. La facilité avec laquelle il fond entre ses doigts reste remarquable pour l'Enodril qui ne regrette définitivement pas de l'avoir placé devant lui plutôt que derrière. Victoire supplémentaire quand le corps du cadet se rapproche de lui-même du cavalier Altissien et que ce dernier peut sentir que la température a augmenté chez l'autre. Nul besoin de son flair pour le remarquer toutefois puisque la verge entre ses doigts a déjà commencé à durcir et qu'il sent que les lèvres en-dessous n'ont pas chômé non plus. Aux propos du hérissé, le rouquin est définitivement convaincu qu'ils n'en resteront pas à là. Ce serait trop bête, pense-t-il, de se stopper en si bon chemin, même s'ils souilleront leurs vêtements au passage.

    « Autant se déshabiller tout de suite, alors. »

    Ses dents viennent mordiller brièvement l'oreille de son interlocuteur tandis que ses doigts se sont mis à caresser tout à fait cette verge qui se met en érection à une certaine vitesse. Sentir cet entrejambe chaud et dur tend à le faire raidir lui-même, ramenant dans son propre bassin une envie devenue de plus en plus familière. En douceur, il se met alors à se frotter aux fesses de son amant comme pour soulager un peu cette pression dans ses bas. Sa main libre, quant à elle, se met peu à peu à soulever les tissus sur les cuisses de son partenaire.

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    Si une part de lui aimerait bien faire ravaler à son amant sa fierté évidente d'avoir réussi à le mettre dans cet état, l'autre est à mille années de tout ça, plus préoccupé par les doigts serrés autour de son sexe de plus en plus dur. Le visage rouge, se mordant les lèvres alors que la chaleur envahit ses membres, il geint de satisfaction et frémit doucement en sentant les morsures déposées sur son oreille. La respiration plus rapide, son regard descend brièvement plus bas, vers son propre bassin d'où son sexe durci finit par apparaître lorsque Samaël termine de soulever les tissus de sa robe sur le côté. L'air frais et chaud lui tire un frisson, mais il ne cherche nullement à se rhabiller.

    « A-ah... »

    La paume qui caresse sa verge est brûlante et sa vision se brouille. De plus en plus, il perd conscience de ce qui se passe autour d'eux. Mais il sent bien quelque chose contre son fessier ; comme le frottement de quelque chose de dur et chaud qu'il met un moment à identifier, du moins avant que son postérieur ne finisse lui aussi à l'air.
    Oh.
    Les joues roses en comprenant, il ne s'éloigne toutefois pas, prenant plutôt le parti de bouger doucement son propre fessier pour offrir un peu de contact à son amant et, en même temps, de profiter davantage de cette main autour de lui. Ses gémissements se font un peu plus bruyants, plus courts aussi. Le regard fiévreux, sa main finit par venir se plonger dans les cheveux de l'altissien pour pencher son visage vers le sien et venir chercher ses lèvres dans un baiser chaud et désireux.

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    Les gémissements pour l'instant faibles que laisse échapper son partenaire suffisent à ce que son propre sexe devienne de plus en plus dur. Il apprécie bien trop de s'occuper de son dragon en touchant son membre sensible et raide, et cette peau qui ne demande qu'à être touchée. Lui-même sent que son érection prend de plus en plus de place et ça ne s’arrange pas lorsque le hérissé commence à se frotter contre son bassin qui chauffe de plus en plus. Il accueille la bouche de son amant avec plaisir, caressant ses lèvres dans un état de plus en plus désireux et cotonneux. Ses pensées s’égarent, n’existent plus, ne laissant son attention portée que sur cette entrejambe dont le toucher a réveillé le sien. Un peu trop, d’ailleurs. Gêné par le tissu de son pantalon, il ne s’éloigne pas du visage de son époux mais dirige sa main libre vers ses bas pour les baisser et sortir sa verge durcie qu’il frotte contre le fessier de son amant. Le pas du cheval l’aide à bouger sans trop qu’il ne fasse d’effort.
    Sa main sur l’entrejambe du magimorphe finit par descendre un peu plus bas pour explorer les lèvres vaginales qui se trouvent en-dessous. L’humidité y a fait quand même son chemin, à la surprise et à la satisfaction de l’empereur. Et dire que pourtant il avait entendu que c’est bien plus difficile de faire réagir cette partie-là… Il joue dans un mode assez simple selon lui, mais ça l’arrange bien. Il ne tenait pas particulièrement à vouloir que ça soit complexe. Brièvement, il doit éloigner son visage pour se permettre un commentaire.

    « Tu mouilles beaucoup... »

    Lentement, mais sûrement, c’est son majeur qui s’introduit le premier dans le trou au milieu des cuisses. Le doigt est entouré d’une cavité humide et chaude dont les parois sont pourtant moelleuses et tentatrices. Elles éveillent d’ailleurs dans son entrejambe en érection un désir tout particulier qui devient évident. Le souffle chaud et court, il pose sur le dragon humanoïde un regard empli de désir.

    « J’ai envie de te pénétrer. »

    Rapide, pourrait-on dire, rien n’oblige l’autre à accepter tout de suite mais il doit être prévenu de la volonté de son amant qui fantasme depuis des jours sur les sensations que ça pourrait procurer.

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    Ce n'est définitivement pas ce qu'il avait en tête lorsqu'il imaginait une sortie dans la nature, à vrai dire. Trop tard pour se poser des questions, cela dit, car ses pensées sont loin, très loin de ces questions très sommaires. La respiration courte entre leurs baisers, le regard voilé de fièvre, il geint doucement en sentant le sexe dur de son amant glisser entre ses fesses, d'une frustration qui l'étonne lui-même, comme si elle était presque inconsciente. Les doigts qui glissent plus bas entre ses cuisses lui tirent toutefois des gémissements plus plaintifs, plus étranglés alors que le plaisir fugace qui les accompagne l'excite d'autant plus. Il ne se rendait pas compte d'à quel point il mouillait avant de sentir la main chaude de son amant s'aventurer là, à vrai dire. Le commentaire que ce dernier lui fait colore ses joues de rouge et font tambouriner son coeur dans sa poitrine mais c'est bien car c'est vrai. Il est trempé et ses bas n'en sortiront définitivement pas indemnes, mais le toucher sur cette zone est tellement nouveau que le dragon se retrouve désemparé par le plaisir qui se saisit de lui. C'est différent du toucher sur sa verge ; c'est plus lent mais plus fort, comme une vague de fond entêtante. Et c'est définitivement assez pour couper court à ses pensées et le faire fondre entre les mains de son partenaire.

    La respiration courte, l'éossien halète franchement, pris par surprise tant par la sensation que par le plaisir qui remonte lorsqu'un doigt finit par se glisser entre ses cuisses. Sa main s'agrippe à l'épaule de l'altissien comme pour se raccrocher à quelque chose alors que le pas du cheval fait s'enfoncer et reculer le majeur dans son corps. Une volée d'étincelles crépite dans son corps et il geint bruyamment, s'agitant même sur place tant la sensation est forte. Un fait qui le surprend lui-même, le laissant presque désemparé. Ce n'est qu'un doigt, pourtant.
    Pourquoi est-ce que... C'est aussi fort ?

    La sensation est loin d'être invasive comme il aurait pu le croire, pourtant. Elle lui fait du bien. Assez pour brouiller des pensées et lui faire geindre le nom de son amant dans un gémissement plaintif et frustré.

    "Samaël..."

    Son bassin bouge un peu plus, cherche la friction de cette pénétration que son corps désire si ardemment. Et lorsque la voix de son partenaire lui souffle son désir de se glisser en lui, sa respiration se fait un peu plus rapide, comme son coeur dans sa poitrine. Le visage rouge, lourd et comme englué dans la brume de désir qui s'est emparé d'eux, le dragon se contente de gémir pour toute réponse en premier lieu. Puis, ses yeux se rouvrent. Une pensée lui vient et a le mérite de le tirer brièvement de sa torpeur.

    "Pas... Pas là-dessus..."

    Au-delà du fait que la practicité de la chose laisse à désirer à ses yeux et qu'il craint qu'un faux mouvement de ne finisse bien douloureusement pour eux, il a une petite pensée aussi pour l'animal en dessous d'eux.

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    Se tenant comme un pilier sur lequel l'autre peut se raccrocher le chevalier laisse son amant s'accrocher à lui comme s'il allait défaillir d'un instant à l'autre ; ce qui arrivera probablement s'ils continuent leur manège. Dans un souffle, son nom est geint par son mari qui n'a d'autres choix que de penser à lui et rien d'autre sur le moment, alors que le majeur s'enfonce toujours un peu plus. L'impatience toutefois s'élargit en même temps que sa sensibilité alors que cette cavité chaude et humide lui semble tout à fait convenir pour y accueillir autre chose qu'un simple doigt. Le concerné est d'ailleurs d'accord avec lui, à condition toutefois qu'ils descendent du canasson.

    « Tu manques d'imagination. »

    L'animorphe glousse avant de retirer son majeur. L'envie est désormais si présente qu'il n'a pas vraiment envie de le contredire ou de lui dire que le contraire est possible au risque que l'Eossien se rétracte. Samaël n'avait pas oublié qu'ils étaient toujours sur le cheval mais peut-être que l'aspect un peu original de la chose l'excitait aussi. Toutefois, il ne fera pas le difficile. Pour que Natsume accepte de le laisser rentrer en lui, l'Enodril serait bien capable de lécher le sol si tel était son souhait.
    Ordonnant au cheval de s'arrêter à l'ombre des palmiers, le rouquin est le premier à descendre. Il ne tarde d'ailleurs pas à se déshabiller entièrement pour poser sur le sable ses affaires en les étendant de telle sorte à ce qu'ils forment une sorte de couche protectrice pour échapper aux grains. Nu, avec son érection toutefois bien visible à un point où ça en est ridicule, il fait descendre son compagnon avant le prenant dans ses bras pour le déposer sur ses habits mis à plat.

    « Est-ce que c'est davantage à ton aise ? »

    Avec pour fond sonore le bruit des vagues, le cadre a quelque chose d'idyllique, Sam doit l'avouer. Il y a un risque qu'on puisse les voir, c'est vrai, mais les rois font bien ce qu'ils veulent et l'Altissien de souche ne conseillerait à personne de les déranger au risque d'en subir les conséquences.

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    Il s'attendait à un peu de protestation, à vrai dire, car ce qu'il sait de son compagnon est que ce dernier a parfois le goût des espaces incongrus. Natsume n'est d'ordinaire pas bien difficile en soi, d'ailleurs, mais il trace tout de même une limite cette fois-ci ; une limite, néanmoins, à laquelle l'altissien consent sans difficulté aucune. Vaguement surpris qu'il n'ait pas fallu le convaincre au moins un peu, le dragon fixe son amant avec une expression mêlant étonnement et désabus, ne se retenant pas de rouler des yeux face aux complaintes de l'autre concernant son « imagination ».
    Tu me remercieras, quand tu éviteras un sabot dans le -...
    Il ne finit pas sa pensée car Samaël vient de retirer son doigt de son corps et la sensation soudaine de vide le fait inspirer un peu, prenant ce temps de calme pour se reprendre et souffler légèrement. Laissant l’épéiste descendre, se déshabiller et « préparer le terrain », l'éossien prend un temps pour remettre un peu ses cheveux en place et jeter un coup d’œil à son propre état, non sans une certaine surprise.
    C'est... Beaucoup trop efficace sur moi.
    Il s'étonne parfois encore que son corps réagisse de cette façon car il n'a jamais été habitué à ce que ce soit le cas auparavant. C'est encore nouveau et ça a quelque chose de vaguement fascinant, quelque chose qui le rend curieux. Perdu dans ses pensées, ce n'est que lorsque Samaël le porte soudainement pour venir le déposer qu'il revient à la réalité. Son visage reprend davantage de couleurs, mais il jette un regard vaguement agacé

    « Tss. C'est comme ça qu'on traite un dragon millénaire... ? »

    Il n'est pas entièrement sérieux mais il ne peut pas s'empêcher de se plaindre un peu, même si, au vu de l'humidité entre ses jambes et de la raideur de son érection, il n'est pas particulièrement crédible dans son rôle. En jetant un coup d'oeil à son compagnon qui est déjà nu, d'ailleurs, une pensée puis une idée lui vient. Son visage se pare d'une moue joueuse.

    « Enfin bon... J'imagine que ça suffira... »

    Le dragon redresse le haut de son corps et laisse ses robes tomber le long de ses bras, jusqu'à son coude. Lentement, il relève sa jambe droite et le tissu glisse le long de ses cuisses, plus jusqu'à ses pieds. Ne reste plus que la ceinture autour de sa taille avec laquelle l'un de ses doigts joue négligemment tandis que, sur le visage du magimorphe, un petit rictus taquin a fait son chemin.

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    "Dragon millénaire", le terme est aussi amusant qu'il est vrai. Samaël oublie bien vite que l'Eossien vient d'une autre époque, près de dix siècles pour être précis et c'est déjà beaucoup. Pourtant, pas une ride sur le visage de l'ancien moine qui préférait les cernes sous les yeux plutôt que des marques de vieillesse. Le rouquin avait remarqué que sa santé s'était toutefois nettement améliorée depuis qu'ils habitaient ensemble au château et que l'Enodril veillait sur lui. Si on croit les rumeurs qui disent que des orgasmes permettent de ralentir le vieillissement des cellules, l'animorphe se dit qu'ils vont rester jeunes encore longtemps. On aurait pu croire l'éoniste plutôt réticent quant à une séance de câlin intime sur la plage, mais le sourire sur les lèvres de ce dernier ne laisse aucune place au doute.
    Le roi s'approche de son prince en se mettant à genoux devant lui pour l'embrasser avec tendresse au départ, puis avec autant de passion que tout à l'heure. Ses doigts défont la ceinture qui restait sur le corps du hérissé et le dernier rempart de tissu qui restait tombe au sol avec le reste.

    « Je peux te prendre, maintenant ? »

    Il se montre bien impatient, il le sait. Son partenaire, comme souvent, lui fait diablement envie et s'il s'est contenté jusque là de ne le toucher que superficiellement par le biais de masturbations et fellations, il avait hâte d'explorer un peu plus ce corps qui s'offre à présent à lui avec une générosité qu'il ne mérite pas.
    Ses doigts caressent la poitrine, le ventre, puis reviennent entre les cuisses de son amant tout comme son regard qui s'est tourné vers ces lèvres vaginales entre lesquelles il avait fait passer son majeur très facilement. Sa verge vient se poser sur les grosses lèvres pour en tâter l'humidité. Il déglutit en imaginant avec quelle aisance il pourrait glisser à l'intérieur.

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    Séduire son partenaire et jouer un peu avec lui a quelque chose de très amusant. Natsume découvre cette capacité et l'exploite un peu plus au fur et à mesure de leurs expériences, s'amusant et se gaussant en même temps de l'impatience qu'il sent de la part de son amant dans leurs baisers et dans leurs caresses. Alors que sa ceinture tombe et le dénude complètement, la question de l'altissien lui tire une moue boudeuse puis joueuse, comme si sa position actuelle n'était pas parfaitement claire quant à son accord. L'une de ses mains vient se balader sur la poitrine de son amant tandis que ses yeux pétillent de malice.

    « Je ne sais pas, tu peux, tu penses... ? »

    Volontairement, il écarte un peu plus les jambes, redressant le haut de son corps pour laisser ses mains se balader ici et là, avec une certaine curiosité. La nervosité qu'il peut ressentir en sentant la verge de son amant se frotter contre l'entrée de son vagin est au moins temporairement distraite par son envie de taquiner son partenaire qui ne s'est pas gêné tout à l'heure de son côté. Tandis que sa main gauche caresse distraitement son torse, l'autre vient se poser dans sa nuque et l'incline de telle sorte à ce qu'il puisse mordiller son oreille. Il vient même y mumurer quelques mots.

    « C'est pour toi, que je mouille, après tout. »

    En douceur, le dragon bouge légèrement son bassin, de telle sorte à ce que leurs sexes se caressent et que la verge de son amant se retrouve bien humidifiée. Mais cette simple friction fait pétiller des étincelles de plaisir dans son ventre et lui tire des gémissements faibles et soufflés, ses yeux se fermant brièvement.


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    Le dragon millénaire réputé croqueur d'humains devient aguicheur. Méconnaissable de quand il prend sa forme de lézard, il provoque, joue avec l'autre, le tente pour qu'il craque. Et il est terriblement doué à ça. L'animorphe déglutit devant les incitations de son amant qui écarte les jambes afin de lui laisser plus de place et de bien lui prouver qu'il l'invite grandement à se rapprocher. Le visage rouge, se sentant à la fois ridicule et tout à coup très petit, la vue de son partenaire dans une telle position le rend à la fois très excité mais aussi légèrement nerveux. Il y a quelque chose d'intimidant à le voir si volontaire pour qu'il le touche. Les morsures sur son oreille et les caresses le font frissonner à l'instar des murmures qui agitent ses sens. Les mouvements du bassin de l'Eossien lui tire de brefs gémissements étouffés, sentant que son entrejambe s'humidifie peu à peu contre ces lèvres qui ne demandent qu'à être traversées. Sa poitrine s'agite elle-même sous le coup de l'impatience. Il ne va pas se faire prier si son époux est aussi désireux que lui de le sentir à l'intérieur. Ravalant à nouveau sa salive, il tente de se concentrer pour orienter son sexe contre l'entrée qui lui est offerte en posant dessus un regard à la fois fiévreux et avide.

    « J'avais... tellement envie... »

    Il y pensait depuis qu'il avait appris pour le vagin surprise. Un élément auquel il ne s'était pas attendu mais qui l'avait fait fantasmé de bien des façons. C'est toutefois avec lenteur qu'il commence donc faire rentrer le gland puis le reste du membre à l'intérieur, s'enfonçant entre les reins de l'éoniste jusqu'à y être tout entier.
    C'est la chaleur et la douceur de ces parois, l'enveloppant comme un cocon douillet, qui le stupéfait d'abord. Plus sensible qu'il ne le pensait, il reçoit des sensations de plaisir tout autour de son bassin à partir de son entrejambe. Au fur et à mesure qu'il s'engouffre, il lâche un gémissement plus sonore, comme un son de soulagement après qu'une frustration se soit enfin détachée.

    « Héhé... Tu vas voir... comment je traite un dragon millénaire... »

    Si j'avais su que c'était aussi agréable...
    Il aurait sans doute tenté l'expérience bien plus tôt.
    Et maintenant, je dois bouger...
    Horny mais encore inexpérimenté, il a toutefois la théorie en tête. Doucement, il recule son bassin sans se retirer complètement avant de s'enfoncer à nouveau.
    Quelque chose me dit que je ne vais pas durer longtemps.
    Ses soupirs sont plus réguliers alors qu'il commence ses gestes de va-et-vient, se permettant cette fois d'aller un peu plus vite quand ils s'habituent au rythme. Il oublie qu'il hésitait au départ à passer par là de peur de provoquer une grossesse, mais cette préoccupation est désormais loin dans son esprit.

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    Il y a quelque chose de satisfaisant à voir l'effet qu'il fait à son amant et l'observer rougir et déglutir devant quelques taquineries bien minces. La vue le fait ronronner d'amusement, lui tirant un sourire attendri et amusé tout à la fois ; sa queue vient se glisser dans le dos de son partenaire pour le caresser distraitement, mais aussi pour l'encourager. L'enthousiasme évident de Samaël tend à l'exciter davantage, lui donne envie de se détendre et de se tranquilliser pour que tout se passe le mieux possible.
    Et si il allait dire quelque chose pour jouer encore un peu avec lui, il n'en a pas le temps ; car voilà que le gland de son partenaire s'introduit en lui et lui tire une inspiration aiguë. Ses yeux s'écarquillent puis se ferment, sa respiration se prend dans sa gorge et ses doigts se serrent dans le dos de l'altissien alors que ce dernier s'enfonce progressivement dans son corps. La chaleur descend dans ses membres comme une vague ardente et douce, part de son bassin comme si un feu brûlant s'y était introduit pour venir se diffuser dans le reste de son corps. C'est étrange, de sentir un membre chaud et dur s'introduire en lui et si il aurait pu croire, instinctivement, que ce serait inconfortable, c'est tout le contraire. Le plaisir que suscite la friction le fait geindre plaintivement, le visage fiévreux, brièvement incapacité par les sensations qui le parcourent.

    « Y-...Yggdrasil... »

    Ses parois s'étirent comme pour épouser parfaitement la forme du sexe qui le pénètre. Ses joues se colorent de rougeurs vives et il n'a même plus la conscience de répondre à la petite provocation que lui fait son partenaire. Si c'est le genre de traitement auquel il a le droit, cela lui va très bien, de toute façon.
    Des gémissements de satisfaction le quittent aux premiers mouvements qu'esquisse son amant en lui. Des vagues de chaleur et de plaisir remontent à chaque va-et-vient, le font soupirer plus fortement à chaque fois. Sa tête s'arque vers l'arrière et il exhale, son bassin tentant de suivre les étincelles de plaisir qui fourmillent en lui. Toute nervosité qu'il pouvait avoir a entièrement disparu, remplacée par l'envie et le désir qui le rend fiévreux, ses yeux se rouvrant brièvement pour redescendre sur leurs corps liés. La vision l'excite quelque peu, sans qu'il ne puisse expliquer pourquoi. Il aimerait avoir une manière de le faire vivre aussi à son amant. Leur rythme se fait plus régulier, leurs corps semblent mieux se suivre. Sa queue se noue comme par réflexe dans le dos de son partenaire, puis descend comme si elle cherchait à trouver un endroit où s'accrocher. Brièvement, elle effleure le galbe de ses fesses.
    Et si...

    Se concentrer alors que l'autre continue de le pénétrer est difficile, tout particulièrement quand le plaisir obscurcit de plus en plus ses pensées. Tandis que des gémissements chauds quittent sa gorge, sa queue descend un peu plus bas, vient chercher de la cyprine entre ses cuisses avant de remonter pour venir se glisser entre les fesses de son amant. En douceur, le bout se met à caresser doucement l'anus de son partenaire. Ses yeux se rouvrent légèrement, luisant d'envie.

    « Tu veux... ? »

    Il hésite un peu. Il ne veut pas le perturber mais en même temps, il est curieux, aussi, de l'effet que cela pourrait avoir sur son partenaire.

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    Ses mains cherchent des appuis, se raccrochent aux cuisses et aux hanches pour s'aider dans ses mouvements même s'il n'a pas grand chose à faire. Le cadre dans lequel ils sont est aussitôt oublié, comme les vagues qui ne sont même plus juste un bruit de fond. Ses yeux parcourent son corps en suivant les ombres des palmiers se poser sur cette épiderme qu'il aime toucher. Peu à peu, il s'habitue même aux mouvements de son bassin qui se fait plus régulier, prend une vitesse qui leur convient à tous deux. Et chaque aller et retour le fait soupirer d'extase, sentant au creux de ses reins des sensations de plaisir qui ne font que croître.
    Par Oros... C'est divin...
    C'est comme une enveloppe de chaleur autour de son entrejambe qui lui donne des caresses toujours plus affectueuses et plaisantes. Il est en plus enhardi par les exhalations de son amant qui semble tout autant apprécier. Des frissons dévalent le long de son dos en sentant la queue du dragon tout autour. C'est un toucher particulier mais qu'il ne déteste pas foncièrement. Il se souvient encore après tout de la façon dont cette queue l'a bien masturbé l'autre fois, même si ça n'a rien à voir avec ce qu'il expérimente aujourd'hui.

    Peu d'attention est d'ailleurs réservée à cette même queue alors que celle-ci s'en va être humidifiée, l'autre ayant une petite idée en tête. Ce n'est qu'au moment où le rouquin la sent entre ses fesses qu'il sursaute finalement et s'immobilise aussitôt, s'arrêtant net dans ses mouvements. Sa poitrine bat à tout rompre alors que ses joues sont devenues aussi rouges que l'armée qu'il a été habitué à porter des années durant. La nervosité s'accentue mais grandit avec elle cette curiosité soudaine qui le prend au moment où Natsume l'interroge en laissant sa queue se poser contre l'autre zone sensible de son corps.
    Pendant quelques secondes, l'Enodril doit se laisser un temps avant de se rappeler qu'il a aussi une prostate. La proposition ne lui semble pas étrange mais l'intimide au début avant de se laisser séduire quand son imagination vient se nourrir de nouveaux fantasmes. Enfin, son regard revient vers l'Eossien pour approuver sa demande, en hochant lentement la tête avec un sourire timide aux lèvres. Pour confirmer un peu plus, il se penche pour incliner davantage son postérieur vers le haut afin que ses fesses s'écartent davantage pour que le dragon ait le champ libre sur cette partie. Il attend, fébrile mais aussi émoustillé, que cette queue commence à pénétrer son anus.

    « A-Ah !.. »

    En restant le plus calme possible, il prend une inspiration avant de laisser les sensations nouvelles l'envahir. L'habitude finit par arriver et il est moins perturbé par cette présence en lui. Il commence par devenir excité, au contraire, d'en accueillir plus encore et de sentir le membre draconique bouger.

    « Vas-y. »

    Tendant un peu plus les fesses pour qu'il ait de la place, l'Altissien laisse des gémissements de plaisir s'échapper à nouveau de lui en sentant les délicats va-et-vient de son partenaire. Une expérience inédite qui lui avaient attiré des incertitudes au début mais qui s'étaient vite dissipées en s'apercevant que ses propres parois s'écartaient avec aisance au passage de cette queue glissante. Doucement, il se remet bientôt lui-même à continuer sa pénétration.

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    Il s'attendait à susciter de la surprise et en même temps, peut-être un peu de curiosité. La même curiosité que celle qui le pousse à laisser sa queue s'aventurer entre les fesses de son amant pour le pénétrer à son tour. Une envie, aussi, de faire découvrir un plaisir similaire à celui qu'il ressent maintenant, même si sa queue n'est pas sensible. Il ne bouge pas davantage sur le moment, pour l'instant, car son regard s'est fixé sur le visage de son partenaire, à la recherche de toute trace d'inconfort. Il est rare pour Natsume de voir de la timidité évidente chez Samaël, alors la vision le surprend et le sort brièvement de sa propre torpeur. Le magimorphe le dévisage en silence, puis hausse des sourcils lorsque ce dernier lui donne finalement son consentement.
    Il est très... Volontaire.
    Pas que cela lui déplaise, au contraire. Ses yeux s'écarquillent légèrement en voyant l'altissien descendre de lui-même sur le bout de sa queue, sa bouche s'ouvrant même un peu. À cette vue, son rythme cardiaque se fait plus rapide, et ses yeux ne parviennent pas à se détacher de la vision de cette partie de son corps s'enfonçant dans son amant. La forme de cette dernière permet au moins de ne pas en mettre trop d'un coup. Il ne peut pas s'empêcher de ravaler sa salive, toutefois, en l'entendant gémir lorqu'il commence, tout en douceur, à laisser sa queue faire quelques va-et-vient à l'intérieur du corps de son amant. L'intérieur de sa vulve se serre d'excitation et il se retrouve pris de surprise lorsque l'altissien bouge à nouveau à l'intérieur de lui, un gémissement haletant et bruyant quittant ses lèvres.

    Le dragon laisse sa tête tomber au sol, la respiration courte, le visage chaud, les membres tremblants alors que des vagues de plaisir continuent de suivre chaque mouvement de son amant en lui. En se mordant les lèvres, il s'accroche un peu aux épaules de son partenaire. Fermant les yeux, il doit se concentrer pour que sa queue continue de bouger, continue de pénétrer le corps de son partenaire de telle manière à ce que, peu à peu, elle ne finisse par prendre le même rythme que la verge en lui. Mais, progressivement, son propre bassin commence à bouger un peu, à chercher la rencontre et la friction qui suscite tant de sensations agréables en lui.

    "P-plus..."

    Sa respiration se bloque dans sa gorge et s'étouffe dans un gémissement aigu et plaintif. Le plaisir se noue dans son ventre comme une boule de frustration douce. Elle obscurcit ses pensées d'un voile d'envie, le rend plus capricieux, plus désireux. Sa queue effectue des va-et-vient un peu plus forts dans le corps de l'altissien, comme pour compense sa propre frustration. Elle bouge un peu, aussi, cherchant cette zone en lui dont le contact devrait lui plaire. Et, par un hasard assez fortuit, d'ailleurs, un mouvement de son amant en lui fait crépiter une étincelle de plaisir vive. Sa tête s'arque, ses yeux se ferment et tout son corps tremble d'un coup, pris de surprise par la vigueur de cette sensation nouvelle.

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