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  • Bad dragon
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    Le dragon protecteur d'Yggdrasil s'est réveillé. Au milieu du mariage de Gaston et Camélia, souverains d'Altissia et Caldissia, la statue figée depuis un millénaire a quitté son socle pour arpenter le ciel de la cité. De son rugissement puissant, il a fait appel à des monstres sauvages pour encercler Yggdrasil, rendant les entrées et sorties en son sein impossibles. Progressivement, les vivres viennent à manquer et les stocks se vident sans pouvoir se remplir...
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    Les nuits fraîches ne sont rien par rapport aux températures corporelles qui s'élèvent en période de chaleur. Nul besoin de cela pour que le monarque vienne chercher son amant mais il ne cherche pas à résister aux envies qui le secouent et au désir qui s'immisce en lui dans ces moments-là. Pourquoi faire ? Le seul moyen de résister à la tentation, lui a-t-on dit, c'est d'y céder. Et face aux caprices de luxure, il demeure bien faible.
    Un soir venu, alors que ses hormones sont en ébullition, il passe la porte de sa chambre où le dragon se repose. Ce dernier, sous sa forme bestiale, se trouve dans son nid comme d'ordinaire. Depuis quelques temps, il ne prend plus son enveloppe humaine. L'Enodril n'en est pas inquiet le moins du monde ; ça lui arrive, bien qu'il ignore que dans ce cas précis, c'est difficile pour le magimorphe de contrôler ses transformations. Mais dragon ou bipède, peu lui importe. C'est avec un sourire enjôleur et une démarche sensuelle qu'il s'approche du gros lézard ailé.

    « Comment va mon beau dragon ? »

    Un baiser déposé sur le museau, il caresse l'encolure de la bête qu'il admire avec un regard séducteur. Le toucher de ses écailles tend à l'émoustiller, ce soir.

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    Trois jours. Trois jours que sa tête, son corps et ses pensées ont visiblement fait sécession pour venir le tourmenter sans rien que ne parvienne à l'apaise jusqu'à présent. Ce n'est pas sa première chaleur en soi, mais celle-ci lui paraît aussi forte et intense que la première. D'ordinaire, c'était d'ailleurs résolu bien vite : lui-même y allait avec un enthousiasme bien volontaire, d'autant plus que cela signifiait qu'il pouvait vite retourner à ses activités ordinaires.
    Sauf que cette fois-ci, il était bien incapable de revenir à sa forme humaine.
    Ce n'était pas faute d'avoir essayé. L’entièreté des trucs et astuces qu'il avait pu employer aurait pu tenir dans un ouvrage entier ; mais, tout comme la période où reprendre forme bestiale lui avait été impossible, son corps refusait de lui obéir. Cela aurait été acceptable si il n'était pas dans cet état-là.

    Les ailes repliées contre son dos, il s'est recroquevillé dans son nid. Dans un souffle rauque et exaspéré, le dragon laisse sa tête s'écraser contre les coussins. Elle lui paraît chaude. Aussi brûlante que brumeuse, engourdie comme ses pensées qui, bien malgré lui, continuent de faire tourner des souvenirs chauds et plaisants dans son esprit. Puis qu’être en compagnie de son conjoint n'aurait certainement pas aidé la situation, le magimorphe avait choisi de s'isoler dans leur chambre ; une tentative somme toute aussi naïve que stupide de retarder le moment où il faudrait expliquer à ce dernier son état, s'il ne le sentait pas tout simplement.
    Un fait aussi stupide qu'il n'était inutile, puisque ce dernier, en rentrant dans leur chambre, ne tarda pas à venir minauder auprès de lui comme il le faisait lorsqu'il était dans des humeurs semblables à celles qui le parcouraient maintenant. Un grommellement informel et sans véritable sens le quitte à la sensation d'une paume venant caresser les écailles de son encolure. Enfonçant sa tête contre ses pattes dans l'espoir un peu insensé d'en dissimuler la chaleur lorsque son conjoint embrasse son museau, il marmonne sans que ce ne soit franchement convaincant en premier lieu.

    « Je suis... Fatigué. »

    'Fatigué' étant une affreuse excuse pour ne pas dire que la chaleur de ses membres lui donne particulièrement envie de fondre sur l'altissien comme une bestiole en rut. Une envie qui est bien plus intense que celle qu'il connaît d'ordinaire, et un peu plus... Assertive, disons. Assez en tous cas pour que les images et les pensées qui lui étaient remontées ces dernières heures lui aient aussi donné envie de rester à distance de son amant, ne serait-ce que pour éviter un accident.

    « Tu devrais aller te coucher. Il est tard. »

    Il parle mais à vrai dire, sa voix est plus lente, marquée d'une très légère hésitation. La chaleur contre ses écailles tend à le déconcentrer, à rendre la réflexion plus difficile. Et cela ne l'arrange certainement pas.

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    Il y a quelque chose d'étrange dans la voix rauque de son ami, il le sent. L'Enodril ne saurait pourtant pas dire ce qui lui arrive exactement, mais le dragon a l'air un peu fiévreux. Il pense que ça vient probablement de son imagination, mais il ne veut pas non plus prendre la fatigue du reptile à la légère, même si c'est inhabituel.
    Me coucher ?..
    Ces phrases sont celles de quelqu'un qui aurait un secret à cacher, il en est persuadé. C'est rare qu'il lui dise ça, comme s'il était pressé qu'il aille dormir. Pourtant, il n'est pas si tard que ça, aux yeux de l'animorphe. Il a encore un peu d'énergie à dépenser.

    « Mais je ne me sens pas encore tout à fait fatigué. Enfin... Peut-être qu'avec un peu de chaleur, je pourrais y arriver. »

    De l'énergie qu'il dépense en continuant à minauder. Dormir seul n'est plus vraiment attrayant, depuis qu'il vit avec Natsume. Sans même attendre de voir si son conjoint serait d'accord, l'empereur se déshabille entièrement avant de se blottir sur les coussins et contre les écailles chaudes. Leur température est, en effet, plus élevé que d'ordinaire. Il s'en dégage également un parfum très fort que le rouquin vient à peine de remarquer, mais qui l'enivre aussitôt. Sa main continue de caresser la peau rugueuse du dragon.

    « C'est vrai que tu es brûlant... Tu es malade ? »

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    En temps normal, il n'aurait pas grand mal à dire la vérité à son partenaire ; ce n'est pas sa première chaleur et il n'a pas grande honte à ce propos. Probablement qu'il se serait déjà jeté sur son conjoint, d'ailleurs, comme il lui était déjà arrivé de faire en étant de cette humeur. Cette situation-là est différente, cela dit ; il ne peut pas vraiment, dans son corps actuel, se permettre une telle approche. Ce serait trop dangereux et risqué pour l'altissien, alors l'éossien se contente d'excuses qui ont l'air de convaincre en moins en partie son partenaire.
    Du moins, si elles sont crédibles par il ne sait quel miracle, Samaël n'a pas particulièrement l'air volontaire à l'idée d'aller dormir et se contente plutôt de continuer à minauder contre lui. Un souffle exaspéré quitte la gueule du dragon, mais il est bien court, car son regard s'arrête vite sur la silhouette de son partenaire en train de se dénuder sous ses yeux. Les yeux fixés, le lézard ne bouge pas quand bien même son rythme cardiaque s'accélère un peu. Pendant une seconde, il se demande ce que ce serait, d'avoir sa peau entre les crocs.
    … Non, du calme !
    Il se reprend en tentant de se concentrer sur autre chose, mais lorsque l'autre vient se blottir contre ses écailles, il doit retenir une exhalation pendant que ses ses griffes se serrent inconsciemment contre les coussins.
    Yggdrasil, il va me tuer.

    La sensation de la peau chaude contre la sienne et des paumes caressant ses écailles rend le fait de rester parfaitement immobile très, très difficile. L'épiderme de son amant frôlant le sien est comme une torture, sur le moment, alors que le dragon tente de se concentrer sur la question sincèrement inquiète que lui pose son amant.

    « On peut... Dire ça comme ça, oui... »

    Il gesticule un peu sur place, juste assez pour se replacer et dissimuler le bas de ses pattes. Il n'a pas besoin de regarder pour savoir ce qu'il y trouverait, vu les sensations chaudes qui le lancent de plus en plus. L'odeur contre la sienne est aussi douce et agréable que d'ordinaire, mais le parfum est encore un peu différent. Un peu plus fort. Si il n'était pas complètement stupide, il réaliserait qu'il n'est pas le seul dans sa situation.

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    Le dragon a l'air visiblement mal à l'aise, plongeant l'humain dans la confusion. D'un côté, pour une raison qu'il ignore, son amant -même sous cette forme- ne lui a jamais semblé aussi désirable ; et pourtant il ne peut pas s'empêcher d'être quand même un peu inquiet en le voyant si peu à l'aise. Le dragon bouge sur place, sans arriver à trouver une posture qui lui convienne, comme si quelque chose le gênait. Dans l'air, l'odeur envoûtante qui agite les sens de l'animorphe font battre sa poitrine de manière frénétique. Mais il doit se concentrer et ne pas penser à ces écailles brûlantes qui lui donne envie de les couvrir d'un millier de baisers. Son visage revient sur celui du magimorphe.
    Est-ce vraiment juste de la fatigue ?.. On dirait qu'il y a quelque chose qu'il n'ose pas me dire.

    « Tu veux que j'appelle un médecin ? »

    Cela n'a pas l'air d'être très grave non plus, mais... Peut-être en a-t-il besoin, après tout.

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    Samaël semble véritablement s'inquiéter ; et si cela a quelque chose de touchant, Natsume ne peut pas s'empêcher de trouver ça cocasse, quelque part. Si il savait ce que c'était, sans doute en rirait-il. Pour le moment, toutefois, le dragon ne ricane pas beaucoup, grommelant dans ses pattes en essayant de se débarrasser des pensées qui le traversent et d'être moins déconcentré par la chaleur entêtante dans ses membres. La proposition que lui fait soudainement l'altissien a au moins le mérite de le sortir brièvement de sa torpeur. Il relève la tête avec un air presque affolé.

    « N-non ! Non, surtout pas. »

    Sa voix, même plus rauque dans cette forme, manque presque de piailler de panique. Il grimace d'embarras en imaginant un médecin venir constater son état, sachant déjà ce qui serait dit ; et même si ça n'a rien de particulièrement honteux car c'est parfaitement naturel, Natsume ne survivrait sûrement pas à une pareille gêne. Dans une grimace, le dragon rajuste ses pattes et détourne le regard.

    « C'est juste... La période de mes chaleurs. »

    L'aveu lui coûte un peu. D'ordinaire, il n'en ferait pas toute une histoire ; mais là, la situation est particulière. Il s'en veut déjà un peu de laisser son regard s'attarder trop longuement sur les courbes du corps de son compagnon, serrant les griffes contre des oreillers en rabrouant sa tête pour tenter de se rafraîchir les idées.

    « Et... Je n'arrive pas à retrouver forme humaine. Mais cela devrait passer. »

    Ou du moins, il l'espérait. Vraiment, très, très fortement, car il n'avait pas de plan, autrement.

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    L'affolement soudain du dragon a au moins le mérite d'être clair. L'autre écarquille les yeux, comprenant de moins en moins l'attitude de son partenaire qu'il connaît pourtant bien. Il n'est pas malade mais ne veut pas voir de médecin ?.. Etrange, aux yeux du rouquin.
    Est-ce que... Par hasard... il serait gestant ?... Non... Non, ça, il me l'aurait dit tout de suite, je pense.
    Qu'il ne se fasse pas d'espoirs trop vite. Si son compagnon portait vraiment un enfant, il est certain que ce dernier lui en aurait touché deux mots de manière plus directe plutôt que de faire autant de manière qu'à l'heure actuelle. Eux qui ne se cachent rien, l'animorphe est de plus en plus perplexe quant au malaise qui se dégage clairement du lézard. Lorsque celui-ci détourne le regard en avouant finalement le problème, l'Enodril cligne des yeux.

    « Oh... »

    Ses joues prennent soudainement des couleurs ; dans son bassin, de drôles de sensations viennent également prendre place. Il ne peut s'empêcher alors d'éclater de rire face au ridicule de la situation, lui qui s'était réellement inquiété en pensant qu'il y avait une maladie grave impliquée.

    « Tu veux qu'on te trouve une dragonne ? »

    Il a même trouvé une occasion de plaisanter. Un rictus amusé aux lèvres, l'étrange parfum dans la pièce a alors une explication des plus claires. Quand il le réalise, elle lui semble d'ailleurs plus prenante que jamais.

    « Je me disais bien que ton odeur avait changé. Elle était plus... sucrée que d'ordinaire. »

    Un peu de sucre, mais aussi un peu de fleur. Il ne saurait la comparer précisément avec autre chose, mais ça avait suscité chez lui une envie qu'il retenait alors qu'il voyait que son époux se comportait bizarrement. Mais puisque ce n'est rien de grave, il se permet de se détendre. Sa paume caresse les écailles dans de lents mouvements. Au fond de son regard, une lueur de désir s'allume.

    « Donc.... Ça veut dire, qu'en fait... Tu es très excité ? »

    Et avec l'éclat dans ses yeux, un sourire plus léger mais pas moins intéressé se dessine.

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    Le rire de son compagnon lui fait pousser un grognement agacé, le regard torve et la queue battant l'air dans un mouvement de frustration à peine caché. Même si il sait que l'autre ne se moque pas vraiment, sa fierté est aussi haute qu'une montagne et il n'aime pas vraiment que l'on la chahute trop. Devant la plaisanterie de son mari, d'ailleurs, le dragon frappe sans violence le haut du crâne de son compagnon avec sa queue, claquant de la langue avec dédain.

    « Idiot. »

    Ce n'est pas la compagnie d'un membre de son espèce dont il a envie, en outre, bien malgré lui et sa volonté de ne pas s'imposer d'une telle manière à son conjoint. Il ne lui est pas étonnant que ce dernier ait senti une différence dans son odeur ; il paraissait que c'était une méthode comme une autre pour les animaux de communiquer à ce propos, même si c'était hors de son contrôle présentement.
    Tapotant de la griffe sur le sol, un frisson descendit toutefois son dos en sentant la paume de l'altissien venir caresser ses écailles avec lenteur. Le contact est agréable. Un peu trop. Il y a en outre dans le regard de son amant des lueurs qu'il connaît bien, et leur vue suffit à faire bourdonner dans son ventre une chaleur sourde et lente. Il a trop d'expérience avec lui maintenant pour ne pas comprendre le sous-entendu que fait son partenaire, tant et si bien que son rythme cardiaque se fait un peu plus vite. Pourtant, son regard se détourne et il bouge légèrement des hanches pour se mettre davantage à l'aise, même si cela devient de plus en plus compliqué, avec la raideur qu'il sent plus bas.

    « … Je ne peux pas reprendre forme humaine, je te l'ai dit. Crois-moi bien que je n'aurais pas hésité, autrement. »

    Il serait déjà à genoux ou à quatre patte, à vrai dire, mais la situation actuelle est toute autre. Son corps actuel n'a rien d'humain ; et les envies qu'il sent sont différentes de celles qu'il peut avoir d'ordinaire. Elles sont plus intenses, plus fortes. Peut-être un peu plus impétueuses, aussi. Alors il se contient, se retient, même si le corps nu contre le sien est une tentation difficile à ignorer.


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    Sentir l'épiderme rigide de son amant le faisait frissonner. Etait-ce étrange, qu'il soit attiré même sous sa forme draconique ? Il trouvait dans cette voix rauque et dans ces écailles un charme qui n'avait rien à envier à celui qu'il lui trouvait sous ses traits humanoïdes. Après tout, il s'était bien servi de la queue de son partenaire pour se donner du plaisir, alors pourquoi le reste serait différent ? Cela reste lui, après tout, juste sous une apparence autre ; en outre, c'est ainsi qu'il l'avait connu la première fois : avec ces ailes, ces pics, ces pattes griffues, ces crocs... Il trouvait son dragon fascinant et l'admirait, peut-être un peu trop. Son regard se pose sur le reptile avec une attention toutefois bien différente de d'ordinaire. Il ne l'observe plus vraiment de la même façon. C'est du désir qui s'éveille en lui, en sa poitrine et dans son bassin. Le rouquin déglutit même aux aveux du natif. "Je n'aurais pas hésité". Voilà qui le flatte beaucoup et fait s'empourprer davantage son visage, qui vagabonde à présent sur les ailes, la peau hérissée, les cornes, cette queue qu'il connaît bien...

    « Eh bien quoi ? Tu n'as pas d'appareil génital, sous cette forme ? »

    Provocation sous la forme d'une véritable question qui se pose. L'humain s'avance, fait le tour du dragon. Il continue de caresser ses écailles en marchant jusqu'à l'arrière-train de son amant pour voir s'il pouvait discerner une forme quelconque qui répondrait à sa question de manière plus visuelle. Mais il n'y a qu'une seule façon d'en avoir la certitude autre qu'une confirmation du concerné. Son regard se tourne vers la gueule de son mari. Son rictus s'est élargi.

    « Mets-toi sur le dos. »

    Pas une demande. Un ordre.

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    Son partenaire joue au plus malin et la provocation tire malgré toute quelques couleurs à ses joues ; il faut dire qu'il n'a jamais montré ces parties de son corps à Samaël. Ou du moins, pas dans cette forme. Et en même temps, il tenait bien plus du dragon que de l'humain, alors dans une espèce de pudeur étrange, il avait toujours pris soin de les garder plus ou moins dissimulées. Si il lui était arrivé d'utiliser de certains de ses membres draconiques lors de leurs élans, Natsume considérait que c'était comme une exception, un « plus » ou une dissension acceptable car mesurée. Il n'aurait pas imaginé, au contraire, que son amant ne se poserait pas plus de questions que ça.

    Il n'ignore pas ce que fait ce dernier en lui tournant autour, d'ailleurs, mais le dragon ne bouge pas pour autant. Les caresses contre ses flancs le déconcentrent mais c'est surtout le ton que prend son mari qui lui tire un frisson et fait se refermer ses ailes contre son dos. Natsume le connaît bien ; c'est d'ordinaire celui qui fait flageller ses genoux et le rend aussi docile qu'un agneau. Cette fois-ci, pourtant, c'est différent. Son regard se détourne brièvement.

    « Je ne peux pas. »

    Pas avec ce corps, en tout cas, ou du moins sans que cela ne soit pénible car il n'est pas fait pour ça. Il lui manque du muscle autour de la colonne vértébrale. Au lieu de ça, il choisit de se redresser lentement, progressivement, même si ses membres sont encore cotonneux. La sensation d'inconfort diminue et il sait pourquoi lorsque l'air frais finit par passer entre ses cuisses, là où son sexe tendu et sa vulve échauffée étaient pourtant bien cachés. Hésitant, il ne bouge toutefois pas davantage, quand bien même une vague de chaleur vient lui passer par le corps et le fait expirer plus fortement.

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    Au lieu de s'exécuter, le dragon préfère se redresser. Peu importe pour l'Enodril, tant qu'il peut avoir une vue dégagée sur ce qui gêne tant son comparse. Intrigué, ou plutôt avec une curiosité mal placée, il laisse son regard se poser sur le sexe en érection qui se présente à lui au moment où le reptile change de position.

    « Eh bien, eh bien, qu'avons-nous là... »

    Un sourire satisfait et amusé orne ses lèvres. Il ne s'attendait pas à ça, mais il ne regrette pas d'avoir insisté. La forme est particulière ; légèrement différente de l'anatomie humaine même si ça y ressemble. Aux yeux du roux, toutefois, aucune importance : admirer la peau tendue de l'appareil le fait aussitôt déglutir et réveiller d'autant plus son propre entrejambe. Le souvenir de la queue de son amant entre ses fesses il y a quelques temps ne tarde pas à revenir dans son esprit.
    Avec l'autre membre, c'était déjà agréable, mais alors avec celui-là...
    Imagination fertile fait son travail alors qu'il doit se pincer la lèvre inférieure afin de se contenir d'être trop brusque dans ses mouvements : c'est que l'envie, depuis tout à l'heure, est montée de plus en plus et qu'il ne rêve plus que de tester de nouvelles expériences qui viennent de fleurir dans son esprit.

    « Tu te sens prêt à ne pas chanceler, alors ? Même si... je te touche ?.. »

    Car il suffit d'un rien pour que le poids s'affaisse et qu'il écrase le monarque, même si ce dernier est résistant. Passant sous le ventre de son époux, il s'approche donc avec une certaine impatience retenue mais non cachée vers le sexe de son partenaire. D'instinct, sa langue humidifie sa bouche. Mais ce sont ses mots qui font le premier pas. Les paumes s'approchent de l'érection pour la caresser, lentement mais sûrement, désireux de savoir quel effet cela aura sur son conjoint. Il attend un peu, le temps de voir ce que ça fera, avant de poser sa langue sur le gland devant lui pour le lécher.

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    Le commentaire qui vient n'est pas surprenant mais le fait grommeler d'un air ronchon et vaguement agacé, les écailles de sa gueule toujours un peu roses. Il hésite, se montre prudent mais ne s'éloigne pas pour autant, le regard se voilant un peu plus de fièvre lorsque l'autre évoque la possibilité de le toucher. Il a encore du mal y croire. Ses yeux s'écarquillent en le voyant se glisser en dessous de lui.
    Il va vraiment... ?

    Visiblement, oui. Et même si une pincée de peur lui monte au ventre à l'idée que son poids ne s'afaisse sur son amant, la pensée s'étiole en partie dès lors que des paumes se posent contre son membre tendu et échauffé. Sa tête s'afaisse vers l'avant ; le grondement qui quittte sa gorge est rauque et profond. Ses pattes arrière tremblent un peu mais se stabilisent l'instant d'après. La chaleur remonte à sa tête, vient faire descendre un frisson le long de son dos. Bien vite, il en oublie toutes les objections et incertitudes qu'il aurait pu énoncer sans être pleinement convaincant. Des soupirs satisfaits et frustrés en même temps quittent sa gorge, ainsi qu'un long ronronnement, plus grave. Après des jours passés à mariner dans son envie, la chaleur de ces mains sur sa verge lui fait beaucoup de bien. Ses yeux se rouvrent, même brièvement, pour se poser sur la silhouette entre ses cuisses dont la vue fait palpiter son sexe d'excitation.

    "Donne-moi... Une bonne raison de chanceler, alors..."

    Sans doute parlait-il un peu vite, car la sensation d'une langue chaude sur son gland le fit gronder de surprise et de plaisir, sa tête s'arquant vers l'avant. Ses griffes lacèrent les coussins sous ses pattes, ses ailes se déplient légèrement. C'est agréable mais pourtant hautement frustrant ; il veut davantage, veut sentir cette langue plus loin, désire l'humidité brûlante que son gland effleure en passant sur le bout de ses lèvres. Sa patience le fait se contenir, mais c'est avec beaucoup de mal. Du moins, au début. Petit à petit, ses pattes commencent à bouger, doucement, progressivement. Ses hanches basculent, de moins en moins consciemment, plus rapidement, alors que ses ronronnements se font plus forts encore. Dans un mouvement accidentel, sa verge finit par se glisser dans la bouche de son amant d'un seul coup, et c'est tout son corps qui tremble soudainement. Frissonnant, il ne réalise la chose qu'après coup et éloigne ses hanches, quand bien même il n'y a rien que son corps désire plus que ce à quoi il vient de goûter. La chaleur embrume ses pensées. Il est bien plus gourmand d'ordinaire, il le sent ; mais il a encore assez de conscience pour ne pas céder complètement à ses pulsions. Assez, en tous cas, pour rabaisser la tête vers le bas et s'inquiéter.

    "Excuse-moi... Tu... Tu vas bien ?"

    C'est que devenir raisonnable devient compliqué et il préférait que l'autre l'arrête si ses gestes deviennent trop brutaux, car il sent que son état de chaleur lui fait lentement perdre ses inhibitions.

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    La réaction ne se fait pas attendre. Le dragon bouge, gronde légèrement, même, sous le toucher de son amant qui s’applique comme jamais à le satisfaire. C’est en même temps aussi pour lui qu’il le fait ; il avait ce fantasme depuis un petit bout de temps. Celui de toucher son partenaire sous cette forme plus sauvage et bestiale. Sa seule crainte avait été que l’autre trouve ça bizarre, mais ça ne semble nullement le déranger ou alors il l’aurait arrêté.
    Une raison de chanceler, hein ?..
    Sam ne se fera pas prier pour le lui donner, même si la langue sur l’érection du magimorphe semble plonger ce dernier dans tous ses états. Les ronronnements sonores roulent dans la gorge, les hanches s’agitent comme pour suivre le mouvement, et il arrive même à le prendre par surprise lorsqu’il donne subitement un coup de rein qui fait plonger tout le sexe dans sa bouche. Trop surpris pour réagir alors que son mari ne se montre d’ordinaire que peu audacieux, il attend que l’autre se retire brusquement avant de s’excuser, tout à coup inquiet. Mais le râle que le reptile a poussé alors qu’il s’était enfoncé n’est pas passé dans l’oreille d’un sourd ; alors lorsqu’il entend la voix hésitante de son ami, l’Enodril se tourne vers lui en l’observant d’un regard intéressé, avant de sourire d’un rictus grivois. Ce n’est certainement pas ça qui va l’arrêter dans ce qu’il faisait, bien au contraire… Il se permet même de ricaner pour bien faire comprendre à l’Eossien qu’il n’était nullement dérangé par ce bref mouvement non prévu.

    « Je veux t’entendre ronronner et te voir tordre de plaisir. »

    Comme si de rien n’était, l’animorphe se tourne à nouveau vers le sexe dressé en sa direction avant de cette fois venir prendre de lui-même en bouche l’appareil en allant aussi profondément que possible pour tenter sa plus belle gorge profonde. Avec lenteur, il recule sa tête pour poursuivre la fellation sur toute la longueur de la verge, enhardi par les sons qu’il perçoit et qui l’excitent. Bientôt, c’est à son tour de se trouver frustré et s’il a très envie que le dragon vienne le goûter avec sa langue de lézard, il a d’abord envie de le voir bouger dans tous les sens par sa faute. Son pénis bien dressé entre ses jambes, l’inconfort s’amoindrie au moins quand il commence à se masturber tout en continuant de faire plaisir à son partenaire en essayant d’aller à chaque fois un peu plus loin pour tester ses limites.

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    Si il s'excuse, la mine de Samaël actuellement lui permet au moins de se figurer qu'il est plus amusé qu'autre chose par la situation. Vaguement confus devant ses ricanements et son air amusé, le dragon observe l'altissien avec un mélange de fascination et d'excitation, quoique un peu teintée par la confusion de le voir si enthousiaste, ce soir. Ce n'est pas juste sa chaleur qui joue, il s'en rend bien compte. Les joues rosies devant les commentaires de son partenaire, il est de toute façon pris de court par la bouche qui vient se glisser autour de son sexe pour le sucer plus franchement. Dans un grondement surpris, le dragon laisse brièvement sa tête chuter contre le sol alors que ses pattes chancellent. La chaleur autour de sa verge est brûlante ; aussi humide que douce, et la profondeur jusqu'à laquelle l'altissien se rend lui tire des grognements plus plaintifs, un peu moins rauques. Appuyé sur ses pattes, il ronronne en laissant ses hanches basculer en suivant le même rythme que les lèvres serrées autour de son sexe tendu. La chaleur remonte jusqu'à son poitrail, puis sa gueule. Elle continue d'embrumer ses pensées, de le rendre plus désireux. Chaque montée et descente de l'épeiste sur son sexe lui donne envie d'en voir d'autres. Son regard se baisse entre ses jambes, observe la vue qui a quelque chose d'on ne peut plus excitante et plaisante pour son ego. Ses crocs sortent un peu de sa gueule, ses griffes se serrent contre les coussins. Le vue de son partenaire en train de se masturber pendant qu'il lui fait plaisir fait palpiter son sexe dans sa bouche, le fait basculer des pattes un peu plus fortement dans un coup de rein moins tendre. C'est agréable. Plaisant. Mais il y a une part de son esprit qui veut davantage encore.
    Je me demande... À quoi il ressemblerait si...
    Son regard se voile un peu. Ses mouvements deviennent un peu plus rapides, ses ronronnements plus forts encore. Son regard reste fixé sur la bouche dans laquelle son sexe glisse si aisément, comme une cavité offerte dans laquelle il n'a plus qu'à s'engouffrer. Un plaisir offert par son amant qui semble plus excité qu'autre chose par leur échange et qui le rend moins raisonnable, moins prudent. La chaleur serrée contre sa verge fait éclater des étincelles chaudes de plaisir dans son bassin, le fait gronder et ronronner de satisfaction tout à la fois. Il incline même davantage ses hanches, jusqu'à ce que son partenaire ne se retrouve en même temps poussé contre le sol. Il perd le contrôle, progressivement, alors que le plaisir et l'enthousiasme de son mari le rendent plus vif. Ses griffes se plantent dans les tissus, sa queue s'agite dans son dos. Et il laisse ses pattes prendre de la vitesse alors que sa verge effectue des va-et-vient réguliers mais plus brutaux dans la bouche de son amant, comme si il était véritablement en train de le pénétrer. Ses écailles se dressent, ses ailes se braquent. Puis, après un mouvement plus profond que les autres, un grondement fort et sonore quitte sa gorge ; il s'immobilise dans un dernier râle, tandis qu'une vague de plaisir intense descend le long de son dos comme un éclair. L'orgasme qui vient est fort et il ne pense pas nécessairement à bouger sur le moment ; du moins, pas avant que ses frissons ne se calment et qu'il ne retrouve le plein contrôle de ses membres.

    Il se serait attendu à ce que cela l'apaise complètement. Qu'il s'en suffise et que son corps passe à autre chose ; mais non. Une vague de chaud passe par sa tête et il se rend compte que même si ses pensées lui reviennt un peu mieux, sa frustration est loin d'être apaisée.
    Oh non.

    Puis, ensuite, vient le rappel que son amant est toujours sous lui. Alerté, le dragon se redresse, les yeux écarquillés sur l'altissien, une grimace sur la gueule en se disant qu'il a peut-être dépassé les bornes.
    J'y... Ai été un peu fort, peut-être...?

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    Pour une fois, sa bouche est bien trop occupée pour penser au reste, quand d’ordinaire il se permet de relever de temps à autre le regard sur le corps de son partenaire. Mais la verge prend tellement de place dans sa bouche qu’il doit l’ouvrir un peu plus que d’ordinaire et bien se focaliser dessus. Il n’ira pas se plaindre : ça ne le dérange pas, surtout quand il sent par les mouvements de plus en plus rapides et brutaux de son amant que ce dernier semble véritablement prendre beaucoup de plaisir. C’est au point tel où, un moment, l’Enodril doit s’assoir sur le sol pour y prendre appui quand les coups de reins deviennent trop fort. Sa propre érection finit par être délaissé au moment où ses deux mains doivent tenir le sexe du dragon. Cela n’enlève toutefois rien à son entrain, et plus il sent que l’autre a du plaisir, plus il est motivé à le satisfaire, aidé grandement par le fait que le reptile finit par bouger de lui-même. Les ronronnements graves et inhabituels qu’il entend sont pourtant aussi très excitants et dresse son membre, mais il doit prendre son mal en patience. Son attention est de toute façon toute concentrée sur le magimorphe, dont les grondements et les mouvements s’intensifient.
    C’est un cri plus langoureux et un geste qui le pousse à prendre la verge plus profondément en bouche qui lui indique que son époux a atteint l’extas. Le sexe dans sa bouche se met à palpiter, mais l’Altissien ne s’embête pas à bouger, ou du moins il prend son temps pour s’écarter afin de ne pas blesser cet entrejambe devenu très sensible. Le fluide chaude arrive dans une partie de sa bouche, puis sur son menton quand il s’éloigne pour finir par se déverse sur sa poitrine. Nul gêne cependant ; il a sur les lèvres un sourire satisfait qui en dit long et qu’il offre à son partenaire après avoir avalé sa gorgée.

    « Héhé… J’aime ton ethousiasme. »

    Il se contente de s’essuyer la bouche avant de se relever pour revenir devant la tête de son amant qu’il caresse avec affection avant de déposer sur ses écailles des baisers réconfortants.

    « Est-ce que ça va mieux ? »

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    L'air pas plus bouleversé que ça, l'altissien semble au contraire tout particulièrement fier de lui, sous le regard à la fois surpris et vaguement fasciné du dragon. Alors que ce dernier s'éloigne en douceur pour donner du répit à son partenaire, ce dernier de permet un petit commentaire satisfait, comme si il n'avait pas son sperme sur le visage et la poitrine. Attentif, le dragon l'observe se relever et ronronne doucement devant les caresses plus tendres qui sont offertes à sa tête. Il ose incliner sa gueule dans la direction des paumes qui le caressent, quand bien même cette dernière lui parait encore un peu chaude. Devant la question sincèrement préocuppée de Samaël, le dragon hoche timidement de la tête, les pattes rapprochées l'une de l'autre dans une posture moins affalée.

    "Un... Un peu, oui. Merci. Je crois que j'avais... Traîné."

    Ou plutôt mijoté comme un ragoût pendant trois jours, oui, ce qui expliquait partiellement son entrain plus intense que d'ordinaire. Il ne dirait pas que c'est terminé, d'ailleurs, car un frisson descend à nouveau dans son dos et vient lui rappeler les conséquences de ses actions stupides. Délicatement, sa queue vient essuyer le corps tâché de son mari dans des caresses presque semblables à des excuses. Brièvement, il tente de se concentrer pour chercher un peu de sa magie en lui-même. Un soupir de satisfaction le quitte après quelques secondes et il rouvre un regard plus rassuré, quoique sa respiration est toujours plus lente que d'ordinaire.

    "Je crois... Que je pourrais reprendre forme humaine, au moins, maintenant."

    Il ne le fait pas tout de suite. Il est curieux d'une chose.

    "Enfin... Si tu... Veux... ?"

    Il a, en effet, depuis tout à l'heure une légère suspicion que ce n'est pas le cas.



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    Ce serait à son tour de ronronner s’il le pouvait devant l’air satisfait et surtout reconnaissant du natif. L’ego de l’Altissien est bien sûr plus que content d’avoir pu impressionner un peu son amant par ses talents, même avec un corps plus gros que d’ordinaire. Au moins, se dit-il, Natsume fera peut-être un peu moins le timide pour les prochaines fois ; du moins, Sam l’espère. Auquel cas, s’il n’a toujours pas retenu la leçon, il ne se gênera pas pour le lui apprendre à nouveau. Sur son visage une expression amusée apparaît lorsque le dragon s’embête à enlever les tâches de sperme qui perlaient ici et là sur sa poitrine. Les avoir sur son épiderme était loin de le déranger mais l’attention est à la fois louable et attendrissante alors il laisse volontiers faire.
    Déjà reprendre forme humaine ?..
    Il aurait caché sa déception si l’Eossien, comme s’il avait lu dans ses pensées, ne laissait pas entendre une possibilité de rester ainsi si cela convient à son amant. Celui-ci pose un regard amoureux sur les écailles de son reptile pour lier ses paroles et bien faire comprendre ses propos.

    « Eh bien… Cette forme a un certain charme… Tu peux peut-être rester comme ça encore un peu ?.. »

    Une demande à peine discrète en réalité, mais nul doute que le hérissé l’avait déjà saisi. Les yeux dorés parcourent la gueule de la créature brune. Avec un mouvement des mains, il ordonne silencieusement à son compagnon d’ouvrir légèrement sa mâchoire qui dissimulent des crocs affutés. Mais ce n’est pas tellement sur ça qu’il a laissé dériver son attention et il devient à nouveau très intéressé en imaginant quelque chose.

    « Hmmm… Je me demande de quoi cette langue serait capable… »

    Il espère que l’autre aura capté le message sans qu’il ait besoin d’en dire plus ; au besoin, il se montrera plus direct. Mais rien que l’imagination qui se met en marche suffit à son entrejambe pour bouger légèrement comme s’il voulait rappeler sa présence.

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    Il commence à comprendre, même si il est bien sot de ne pas l’avoir saisi jusqu’à maintenant, que son amant est particulièrement ravi de le voir dans cette forme-ci. Et si la notion est un peu étrange à comprendre au début, Natsume n’est pas du genre à se poser trop de questions ; il est plus curieux qu’autre chose de ce qui peut plaire à son amant et de ce qu’il peut éventuellement faire pour le satisfaire comme il l’est lui. Alors lorsque ce dernier suggère qu’il conserve cette apparence-ci, le dragon hoche diligemment de la tête, peut-être un peu trop volontairement, d’ailleurs ; mais il est principalement content que son partenaire le soit.
    Curieux lorsque des caresses passent finalement sur sa gueule avant que Samaël ne lui demande implicitement d’ouvrir la gueule, le magimorphe s’exécute même si il ne peut pas s’empêcher d’être curieux. La tête légèrement inclinée, le reptile reste silencieux mais finit par cligner des yeux d’étonnement lorsque l’altissien évoque une hypothèse que même lui peut saisir.

    « Tu veux… Que je te lèche ? »

    Si il pose la question, c’est surtout pour être sûr de ne pas avoir mal compris même si c’est suffisamment peu subtil pour qu’il y ait peu de doutes. En soi, c’est loin d’être la première fois qu’il le ferait alors l’hypothèse ne l’embarrasse pas plus que ça ; toutefois, le dragon se demande si sa gueule ne serait pas trop grosse, en comparaison. Pour autant, il est curieux.
    D’ordinaire, ça lui plaît beaucoup, alors peut-être que comme ça…
    Son regard se repose sur les coussins. Il y a juste la question de la position, à la limite, qui pourrait être inconfortable, mais il a bien une idée.

    « … Assied-toi. »

    Ce n’est pas vraiment un ordre mais il attend tout de même que l’autre s’exécute pour aller se mettre sur les coussins avant de bouger. S’étirant un peu, il vient de son côté faire quelques pas pour se retrouver sur le côté, s’allongeant sur son ventre afin que sa tête ne se retrouve à hauteur des cuisses de l’altissien. Lorsque ses yeux finissent pas se reposer sur la verge dressée de son amant, le dragon cligne des yeux, quelque peu surpris quelque part de le voir aussi excité après leur échange, même si il ne devrait vraiment plus l’être. Cela le flatte un peu, en soi, et après avoir été si bien traité, il veut qu’il en soit de même pour l’autre.
    En silence, le dragon approche sa gueule des cuisses de son partenaire et laisse son souffle glisser le long de sa peau. Lorsqu’elle arrive près du sexe durci qui l’attend, elle s’ouvre même un peu pour laisser partir, peut-être un peu volontairement, une expiration chaude et lente. Puis, finalement, c’est une langue humide qui finit par se poser à la base de la verge, pour la remonter et en faire le tour dans de lents mouvements de caresses langoureux. C’est différent de le faire avec son corps humain, c’est certain. Sa langue est plus grosse, déjà, alors elle couvre forcément plus de peau. Diligent comme tout, il essaie de se montrer doux et de voir ce qu’il arrive faire avec ces membres-là, même si il est curieux aussi de voir la différence dans les réactions de son partenaire.

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    Il se mord la lèvre inférieure, les joues un peu rouges lorsque le dragon saisit de lui-même, pour le coup, ce que le roi veut insinuer. Au moins, il n'aura pas besoin de développer davantage. En effet, cette langue de dragon, grosse et humide, lui fait de l'œil quand il pense aux possibilités qui s'offrent à lui quand il se permet d'imaginer des positions toutes plus affriolantes les unes que les autres. Sa tête est hochée pour confirmer la question posée avant de suivre sans broncher l'ordre donné. Plaçant les coussins de telle sorte à ce que ça soit confortable pour lui de s'y allonger, il se permet de se mettre à l'aise, sans toutefois cacher sur ses traits de l'impatience et de l'excitation. Cela ne s'arrange pas quand il voit la gueule du reptile s'approcher et qu'il sent le souffle chaud sur son épiderme, lui donnant la chair de poule. Fébrile, il attend que la langue s'approche de son érection qui ne demande qu'à être touchée par cette dernière. Puis, quand elle la caresse finalement tout du long dans des gestes lents mais bien réels, c'est un long et fort soupir qui s'échappe de ses lèvres.

    « Oh... Natsu... »

    Ses yeux veulent se poser sur le dragon entre ses cuisses mais les sensations sont tellement fortes et nouvelles qu'elles le poussent à rejeter sa tête en arrière pour les apprécier davantage. Son bassin en feu commence à s'apaiser progressivement face à la langue humide qui passe sur la verge sensible. D'autres gémissements suivent ces éclats de plaisir qui embrasent son corps aussi bien que ne l'aurait fait l'un des feux crachés par son amant.

    « Je rêvais... de savoir ce que ça faisait. »

    Depuis combien de temps ? Trop longtemps, sûrement, de manière même peut-être inconsciente. Mais il ne regrette aucunement d'avoir eu le courage de faire cette demande car le crépitement entre ses reins l'amènent à des formes insoupçonnées d'une volupté qu'il croyait pourtant connaître par cœur. C'est si agréable qu'il fait de lui-même quelques mouvements de bassin pour accompagner cette langue qui lui fait tant de bien.
    Je ne vais pas durer très longtemps...
    Mais il y a d'autres encore encore qu'il voulait tester et il doit profiter de ce moment où il est très excité et plus que contenté. Alors qu'une de ses mains est occupée à griffer l'un des coussins, l'autre doit puiser dans ce qui lui reste de conscience pour se mouvoir jusqu'à ses cuisses. Ses doigts viennent chercher la salive de son amant en train de le lécher afin de les humidifier petit à petit. Son majeur et son index s'approchent ensuite de son anus afin de lentement se mettre à le pénétrer pour se masturber en même temps et préparer le terrain pour peut-être profiter par la suite, avec l'accord de son partenaire, d'une expérience supplémentaire qui le faisait fantasmer.

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    Ce n'est pas très différent de ce qu'il fait d'ordinaire mais cela demande tout de même un peu plus de technique et de délicatesse. Ce serait plus simple dans son autre corps, mais l'expression et les gémissements satisfaits qui quittent son amant le convainquent que ce n'est pas si mal, après tout. Enhardi par les sons de son partenaire, un long ronronnement commence à quitter sa gorge alors que les caresses de sa langue se font plus régulières. Il prend bien le temps de s'appliquer contre la peau, relève brièvement le regard pour observer le corps de son partenaire se caler contre les coussins. Un nuage de chaleur fourmille dans son ventre et dans sa poitrine, lui réchauffe à nouveau les pensées. Petit à petit, des sensations électriques commencent à fourmiller dans son bas-ventre à nouveau et il sent que son érection revient progressivement. Un état qui n'est certainement pas aidé par l'admission que lui fait Samaël et qui tire quelques rougeurs à ses écailles, ainsi qu'une pression dans son bassin qui se fait plus insistante encore. Mais peu lui importe, sur le moment ; il a surtout envie de voir jusqu'où exactement il peut mener l'altissien.

    Peu surpris en soi des mouvements de bassin qu'il esquisse, c'est en revanche la main qu'il passe entre ses cuisses qui étonne brièvement le magimorphe. En l'observant faire sans un mot, ses yeux s'écarquillent brièvement et son rythme cardiaque s'emballle un peu lorsque l'animorphe passe de lui-même ses doigts à l'intérieur de son corps. Comme admiratif, il ne bouge pas sur le moment et se contente d'observer, curieux que son amant ait choisi de se masturber de cette manière, car il n'imagine pas ce qui peut lui passer par la tête en ce moment.
    Au lieu de poser des questions, il se contente de ronronner plus fortement encore et, en ouvrant légèrement la gueule, laisse le sexe de son amant s'y glisser aisément, le long de sa langue. Il doit faire attention à ses crocs et il n'est pas exactement simple d'amorcer quelques mouvements vu la taille de sa gueule, mais cela ne l'empêche pas d'essayer de son côté.

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