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  • médié miroir des manigances - Page 3
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    Le dragon protecteur d'Yggdrasil s'est réveillé. Au milieu du mariage de Gaston et Camélia, souverains d'Altissia et Caldissia, la statue figée depuis un millénaire a quitté son socle pour arpenter le ciel de la cité. De son rugissement puissant, il a fait appel à des monstres sauvages pour encercler Yggdrasil, rendant les entrées et sorties en son sein impossibles. Progressivement, les vivres viennent à manquer et les stocks se vident sans pouvoir se remplir...
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    Malgré ma plaisanterie (car je ne savais honnêtement pas quoi dire), il n'empêche que j'ai besoin d'un petit moment pour récupérer. La respiration encore rapide, le regard reprenant peu à peu de vivacité, j'esquisse un sourire devant son commentaire. Je me retiens de lui dire que je me fiche des effets de l'âge sur sa peau ou sur lui, mais il le sait très bien. Je crois que je viens de lui donner une preuve plus qu'irréfutable. Amusé, si je ne fais aucun commentaire, je prends tout de même le temps d'enserrer sa taille avec mon bras, relevant distraitement la tête vers le plafond. Il me faut toujours un léger temps de repos après un orgasme, ne serait-ce que mentalement ; alors j'accueille avec plaisir et douceur ses lèvres contre les miennes, prenant le temps de caresser sa joue d'une main pour lui faire signe que j'apprécie ce contact plus chaste. Ce n'est pas désagréable, un peu de tendresse. Je récupère mieux mon énergie ainsi. La chaleur tendre dans ma poitrine est on ne peut plus douce.

    J'avais presque oublié, d'ailleurs, que mon partenaire attendait encore son tour. Peu surpris par sa main qu'il vient poser contre son sexe pour que je le soulage un peu, je ne peux toutefois pas m'empêcher une expression désabusée face à ses derniers propos.

    « Allons bon, pensais-tu vraiment que tu allais me fatiguer avec si peu ? Il va en falloir un peu plus. »

    Je me permets un ricanement narquois pour la forme. Je sais bien qu'il veut tout de même s'assurer que tout va bien de mon côté et que je ne suis pas trop fatigué par mon premier orgasme ; un comportement qui, même si il est parfaitement normal et nécessaire, m'attendrit à chaque fois. Mais cela ne veut pas dire que je ne vais pas faire le malin ; ce ne serait pas drôle, sinon.

    « Et puis... Tu ne vas pas me faire croire que tu pourrais repartir comme ça à ce stade, hm ? »

    Alors que mes doigts glissent distraitement contre sa verge, j'utilise ma main libre pour m'appuyer sur son épaule, appuyant mes genoux à plat sur le carrelage pour pouvoir m'asseoir sur les cuisses de mon amant. Un rictus vicieux aux lèvres, je raffermis doucement ma prise avant de porter mes lèvres près d'une de ses oreilles, contre laquelle je murmure d'un ton amusé.

    « J'ai très, très envie de te sentir en moi. Sauf si tu ne veux pas... ? »

    Je vous ai dit, que j'étais devenu bien meilleur en questions rhétoriques, depuis que je le connaissais... ?

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    Je me doutais bien qu'il ne voudrait pas s'arrêter à là. Mais il semblait vraiment essoufflé après son orgasme, alors je pensais qu'il voudrait au moins peut-être marquer une pause ou reprendre le lendemain. Apparemment non. Je n'ai pas pensé sur le coup que c'était normal qu'il semble fatigué après ce que je viens de lui faire, mais ça ne veut pas dire qu'il est exténué pour autant. Je ne vais pas m'en plaindre, bien sûr. Mon tour reste à venir et je sens que je ne vais pas être long, de toute façon. Je ne fais pourtant que hausser des épaules quand il me pointe ma verge. Meh. C'est vrai que j'aimerais bien qu'elle finisse par disparaître d'une manière agréable, mais ça ne dépend pas de moi. Mon imagination ne suffit pas toujours pour que fasse l'effet escompté. Je me suis habitué à ses caresses et à son toucher, alors faire sans est devenu difficile. Je n'avais accès à ce recours que lorsque nous n'étions pas ensemble et que je faisais des rêves obscènes à son propos. Partir en entraînement avec une érection n'est pas vraiment aisé, je peux vous le dire. Il faut bien trouver des moyens pour que ça ne nous encombre pas lorsqu'on a que sa main droite et des fantasmes imaginaires.
    Ceci dit, je cligne des yeux avant de faire un sourire enjôleur quand il s'installe sur mes cuisses. Son entrejambe n'est plus aussi dur que le mien, mais je ressens une certaine tension électrisante quand les deux membres se touchent. Le visage prenant peu à peu des teintes rouges qui ne sont cette fois pas dues à la vapeur autour de nous, je dois retenir tout mon self-control afin de ne pas venir trop précocement. Je suis plutôt endurant de manière générale, mais ça fait un moment que j'attends et le voir prendre du plaisir m'a bien plus excité que je ne l'aurais cru. Surtout qu'il sait s'y prendre, mine de rien, pour faire augmenter mon rythme cardiaque. À son murmure, je déglutis, sentant mon sexe palpiter à ses mots qui me font plus qu'envie. C'est un peu une torture, vu qu'il manque pourtant un élément essentiel.

    « Il faut dire que c'est difficile, sans lubrifiant. Mais je suis plutôt bien installé, là. Peut-être qu'une gentille personne pourrait le ramener ici en le faisant léviter ? »

    J'offre une expression faussement innocente et suppliante à mon compagnon. Je ne possède pas de pouvoirs magiques, alors ça serait compliqué que ça soit moi qui m'y mette. Mais il peut bien le faire, non ?.. Je suis si bien, là, j'ai pas trop envie de bouger. Enfin... J'ai surtout pas trop envie que lui bouge.
    Heureusement, Sa Majesté daigne bien m'aider et apporte le précieux en le faisant flotter jusqu'à nous. Je le remercie d'un bisou sur la joue avant de poser la bouteille sur le côté une fois que j'ai mis un peu de lubrifiant sur les doigts. Un rictus séducteur aux lèvres, je l'embrasse de nouveau, sans être brusque mais en lui exprimant toute la passion qu'il m'inspire. Il commence à faire vraiment chaud dans ces thermes.
    Avec un bras, j'entoure la taille de mon compagnon pour le cambre un peu vers moi de telle sorte à ce que l'autre bras vient au niveau de ses fesses, avant de caresser doucement son orifice du bout de mes doigts lubrifiés.

    « Tu sais très bien ce que je veux. En revanche, je te préviens : je risque de ne pas y aller de main morte. »

    Ce n'est pas vraiment un avertissement que je lui lance, mais... presque. Disons que je me sens d'humeur fougueuse, alors je préfère le prévenir.

    « Mais... Tu as l'air d'être bien détendu, au moins. »

    Essayant de glisser le début de index, je constate avec surprise mais satisfaction qu'il ne sera pas trop dur de faire glisser autre chose à l'intérieur. Le trou semble s'ouvrir plutôt facilement, mais après ce que je lui ai donné, ce n'est guère étonnant, quand j'y pense. Offrant des baisers brûlants sur sa poitrine et son cou, j'en profite pour faire rentrer un premier doigt dans son anus pour l'y introduire lentement.

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    Mais quelle princesse... Je vous jure, je ne me retiens pas de lever les yeux au ciel devant son caprice. Tss. Pour la peine, je serais presque à deux doigts (ahahah) de m'occuper par moi-même de tout ça si je n'étais pas... Franchement faible. Je crois que l'on peut le dire ainsi. Mais qu'est-ce qu'il est capricieux... Il est déjà aussi pénible qu'un princelet. Malgré tout, le bisou sur ma joue me ramollit un peu et me fait simplement vaguer grogner. Il faut qu'il vienne m'embrasser pour que j'en oublie enfin mon petit moment de cassage de pieds, fermant plutôt les yeux pour tenter de ne plus me concentrer que sur le contact contre moi.
    Mes muscles, progressivement, se détendent. Il ne se crispent même pas lorsque ses doigts (pourtant froids) viennent se frotter à mon anus. Il faut dire que je m'y suis habitué, petit à petit, et que je n'ai plus cette nervosité et cette incertitude des débuts qui avait pu rendre nombre de nos soirées laborieuses. Au lieu de cela, je ne ressens que l'agréable sensation chaude qui vient frémir dans mon bassin, me laissant pousser de discrets soupirs de satisfaction. Je n'ai beau ne pas être encore dur, il n'empêche que c'est loin d'être désagréable. Et dire que tout ça ne m'intéressait pas, jusqu'à récemment...

    « Paroles, paroles... »

    Je ne trouve, sur l'instant, pas grand chose de plus spirituel à répondre face à son avertissement qui n'a comme effet que me de rappeler ma propre impatience. En plus de le désirer et de profiter de son toucher contre mon orifice, je suis bien assez détendu pour que le processus ne soit pas plus pénible que ça. Au contraire, même, puisque je ne retiens pas un court mais profond gémissement alangui quand je peux sentir son index commencer à se glisser en moi. Ce n'est pas grand chose, mais cela suffit pourtant à faire palpiter mon propre sexe jusque là un peu sonné, alors que je ferme les yeux pour tenter de me concentrer sur la sensation particulière qui me parcoure progressivement.
    Tendant le cou à ses lèvres pour profiter des traces de feu qu'elles laissent derrière elle, j'arque mon bassin afin de faciliter la pénétration lente de son doigt. En régulant ma respiration, je fais en sorte d'être aussi détendu que possible ; je sais maintenant comment procéder à ce sujet. J'ai de la chance, en plus de ça, d'avoir un amant qui prend le temps nécessaire et est aux petits soins pour que je puisse me relaxer au maximum. Les yeux fermés, je peux sentir les phalanges s'enfoncer sans laisser derrière elles de brûlures de douleur ; tout au plus, c'est une sensation à la fois sourde et chaude, agréablement dure, qui me fait soupirer de satisfaction.

    « Tu peux... C'est bon, tout va bien. »

    Je hoche vaguement de la tête pour lui faire signe que je ne ressens aucune douleur et qu'il n'a pas à s'inquiéter outre mesure. Soulevant de moi-même mon bassin, je prends ensuite le temps de l'abaisser, laissant son doigt manquer de sortir et rentrer de nouveau dans mon orifice qui se resserre petit à petit autour. Un bourgeon de chaleur se met à s'agiter dans mon ventre, doucement, lentement. Comme une vague de fond dans mon bassin qui remonte lentement vers mon visage et ma poitrine. Mon regard, lentement, se voile d'une douce fièvre. Ma voix s'altère légèrement, et je me mets même à quémander.

    « Un peu plus vite... ? Tu me donnes hâte... »

    Mon ton sonne comme un long soupir, comme alors que je marmonne son prénom entre deux instants. Progressivement, mon bassin bouge un peu plus pour l'inciter à bouger davantage son doigt et afin de tenter de le sentir davantage. Mais en même temps, je peux commencer à sentir mon sexe s'alourdir du poids du sang, venant même se frotter à celui de mon partenaire, et me tirant le début d'une série de gémissements encore faibles.

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    Je dois me mordre la lèvre pour ne pas gémir à mon tour et l'accompagner quand j'entends ses légers mais audibles soupirs à chaque fois que je sors mon doigt pour le rentrer aussitôt. L'index n'est pas le meilleur pour ça mais il fait office de préparation pour la suite que je ne vais pas tarder à rajouter. Je peux sentir son anus se comprimer chaudement autour de moi et bouger de l'intérieur, signe que j'arrive à lui tirer un peu de bien tout de même. C'est difficile, pourtant, de se retenir de le pénétrer vraiment tout de suite. En sentant mon doigt bouger, j'imagine sans mal mon pénis faire de même, et il ne demande que ça, d'ailleurs. C'est presque douloureux, d'attendre. Mais je ne peux pas faire ça n'importe comment. Moi aussi, j'ai hâte. Néanmoins, je veux aussi profiter de lui et de notre intimité actuelle. Nous avons tant à penser tous les jours... Il n'est pas si compliqué de satisfaire Natsume quand je sais tout ce qu'il doit gérer ; cela en devient plus simple par la suite pour le détendre car il est plus sensible après ses longues journées. Personne n'irait vérifier ce qu'il fait dans sa chambre, qui plus est. Je suis sûr que même les religieux n'ont pas envie de savoir avec qui il partage son lit. Nous avons toutefois moins de temps que nous le voudrions. Déjà, je vais bientôt devoir repartir en mission pour accomplir la tâche qu'il vient de me confier. Repartir peut-être loin, et dans tous les cas, sans lui.
    À cette pensée de le savoir éloigné de moi, je le rapproche un peu plus et suis les mouvements de son bassin autour de mon doigt, avant d'entendre sa demande. Je ravale une nouvelle fois ma salive en sentant son sexe redevenir progressivement dur et entrer en contact avec le mien. Oh non... C'est bien trop agréable, ça aussi.

    « Ah oui, tu as hâte ?.. »

    Fiévreux à mon tour, je tente toutefois de rester concentré pour ne pas faire un mouvement de travers et risquer de lui faire mal. Quand il me permet d'entrer en lui de cette manière, il me fait confiance par rapport à la direction à prendre. Alors je dois être méticuleux. Heureusement, depuis le temps, je commence à maîtriser un peu même les parois les plus serrées. Dans un petit ricanement, j'enlève finalement mon doigt après qu'il ait rempli son rôle. Lâchant quelques soupirs en sentant nos entrejambes se frotter, l'attente devient finalement trop longue même pour moi. Je soulève donc doucement son bassin pour faire passer mon sexe de l'autre côté afin qu'il se retrouve collé à la raie de son postérieur. Puis, je mets un peu de lubrifiant tout autour. Enfin, j'écarte par ailleurs ces fesses pour placer mon membre au milieu. J'exécute ensuite de très lents mouvements de va-et-vient. La chaleur et la sensibilité me tirent malgré moi des débuts de gémissements que je peine à retenir. En dépit de ça, je plante mon regard dans celui du souverain avec un sourire idiot et joueur.

    « Ça... Tu le veux aussi, hein ? Ou mes doigts te suffisent réellement ? »

    J'imagine qu'il va comprendre de quoi je parle. Mais pour que ça soit un peu plus évident, je place le bout de mon érection sur son orifice pour que le gland touche l'entrée sans s'y introduire pour le moment. Je veux juste savoir lequel de nous deux va craquer le premier dans cette situation. Je le titille pour l'embêter un peu mais c'est aussi pour me torturer un peu par masochisme. Il y a quelque chose d'amusant à se faire languir soi-même.

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    Plutôt calme, mes muscles sont aussi relaxés qu'ils peuvent l'être. La vapeur autour de nous doit aider, en un sens, et le contact de l'eau à mes pieds, ou des gouttelettes dans mon dos réchauffe doucement mon corps. Enfin, ça, et la sensation de son doigt caressant l'intérieur de mon anus, qui me tire de plus en plus de soupires désireux et impatients. Même mes hanches se sont mis à bouger légèrement, alors que j'attends d'ordinaire un second pour me mettre à réclamer plus. J'ai du mal à croire que j'ai pu ne pas trouver ça forcément agréable (sans être douloureux) fut un temps ; mais je suis tellement calme et suffisamment excité pour me détendre entièrement et profiter du contact.
    Hochant vaguement de la tête face à sa première question, sans trop réfléchir à où il veut en venir à la base, je garde les yeux fermés pour venir poser ma tête sur son épaule et me laisser aller. Je suis plus préoccupé par ce qu'il fait pour réfléchir à ses propos ou à son ricanement ; ce qui change bien vite lorsque je le sens commencer à retirer son doigt, me faisant rouvrir les yeux d'un air étonné. Relevant le regard vers son visage pour comprendre son comportement, c'est en le sentant me relever et faire glisser son sexe entre mes fesses que je saisis. Si je ne sens pas grand chose en soi hormis une chaleur contre ma raie, je mentirais si je disais que le son de ses gémissements ne fait pas palpiter mon propre pénis qui s'agite un peu, se faisant de plus en plus dur.

    Mais c'est surtout son air idiot qui me fait hausser les sourcils. Oh-oh. Je sens venir l'embrouille à mille lieux, d'un coup, et la petite sonnerie de cloche dans mon esprit m'indique qu'il y a de fortes chances que mon partenaire soit d'humeur... Eh bien, assez lui-même, si je puis dire.
    L'espèce de... [/color]
    Fronçant les sourcils au début quand je le sens frotter son gland contre mon anus, me mordant la lèvre aussi fortement que possible pour retenir le geignement que j'arrive à étouffer dans ma bouche, je ne réponds pas tout de suite. La sale petite fouine. Je lui jette ensuite un regard noir, grommelant des syllabes incompréhensibles mais bien assez claires quant à mon agacement. Si j'étais au départ surpris qu'il veuille me pénétrer alors que je n'ai été préparé que par un doigt, je ne m'inquiète pas outre mesure maintenant : ce sera au pire un peu plus serré au départ, mais vu mon impatience... Enfin, vous voyez bien.
    Mais toujours est-il que je ne suis pas si étonné que ça qu'il veuille me faire réclamer ; car il sait très bien que je préfère sentir son sexe en moi plutôt que ses doigts. D'une part car l'entendre et le voir prendre du plaisir en même temps est bien plus excitant, et d'autre par car, sans surprises, c'est plus agréable. Il m'est certes déjà arrivé de jouir seulement avec ses doigts ; que ce soit par accident ou de manière volontaire. La plupart du temps, quand nous en sommes arrivés au second doigt et qu'il a suffisamment effleuré ma prostate, je ne me fais pas prier pour le supplier, tant et si bien qu'il gagne souvent sur ce point : je me retrouve à le réclamer avec insistance, sans regard pour fierté, le visage rougi et les yeux humides d'excitation. Disons-le : je perds souvent à ce jeu-là, d'ordinaire.
    Oh, tu veux jouer à ça... ?

    Aujourd'hui, toutefois, je ne suis pas dans le même état. Si je reste désireux et impatient, j'ai encore l'esprit assez clair pour ne pas craquer si vite que ça, en grande partie du fait du premier orgasme et du fait que la préparation a été vite expédiée. Ma tête est chaude, mon rythme cardiaque est rapide et j'ai la sensation de sentir davantage son épiderme contre le mien, mais... Mais j'ai encore un peu de ressource. Un sourire mesquin se dessine au coin de mes lèvres alors que je ne me gène d'un coup plus pour gémir bruyamment face à ses frottements, choisissant plutôt de rapprocher mes lèvres de son oreille pour bien qu'il m'entende.

    « Mais je pourrais très bien me satisfaire de tes doigts. Ils sont tellement chauds et doux... Et ils vont juste assez loin. »

    Sur ces mots, je bouge doucement mon bassin pour continuer à me frotter contre lui, ne me retenant pas de geindre et de soupirer de satisfaction dès que possible, profitant en même temps de la friction agréable que je suscite par moi-même.

    « Mais je pourrais aussi me serrer contre toi. Tu voudrais vraiment te priver d'une occasion d'être en moi avant ton départ... ? »

    Je le nargue alors que je sais très bien que je ne vais pas non plus apprécier le fait que nous soyons séparés pendant ce laps de temps. Mais en même temps, c'est aussi pour ça que j'ai désiré qu'il me prenne malgré la fellation qu'il m'a offert ; j'aime le sentir aussi proche que possible, encore plus dans les moments que je sais que ne nous pourrons peut-être pas l'être avant un moment. Ma main libre vient descendre le long de sa taille, passant sur son ventre puis sur ses hanches, avant de venir se refermer sur le long de son sexe comme pour mimer une sensation de constriction.

    « Je crois que je suis bien serré, en plus de ça. Tu as dû le sentir. Tu imagines comme ce sera chaud... ? »

    En terminant de parler, le ton toujours minaudant et doucereux, je continue de me frotter, descendant un tout petit peu, de telle sorte que le bout de son gland se retrouve à à la limite de rentrer ; c'est à ce moment-là que je comprime mon orifice autant que possible, de telle sorte à ce qu'il puisse avoir un avant-goût sans non plus lui donner quoi que ce soit de vraiment satisfaisant. Et, en plus de ça, je ne me gène pas pour geindre ouvertement. Eh bien quoi, c'est lui, qui a voulu jouer à ça.

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    Peut-être que dans mon impatience, je n'ai pas pensé que faire rentrer un doigt pourrait ne pas suffire. Cela dépend des jours, à vrai dire. Quand je le sens détendu et désireux, en mettre plusieurs ne se révèle pas nécessaire. De plus, les organes génitaux sont moins 'durs' lors d'une pénétration que des doigts disposant de phalanges et d'os cassant leur courbe. C'est moins agréable. Je supposais qu'il n'y aurait pas de problème à ce que j'y aille directement, mais je me rends compte que je me montre peut-être trop précipité. Toutefois, j'ai bien d'autres choses à penser, quand il se met à se frotter contre moi de cette façon. Je manque de grogner, ne supportant pas qu'il résiste à mes provocations. Sa satisfaire de mes doigts ?.. Menteur. Mais j'ai bien du mal à me monter convainquant lorsque j'étouffe de nouveaux gémissements au moment où il se frotte contre moi. Je dois retenir mon bassin de bouger en même temps. Le but n'est pas de rentrer dans son petit jeu !
    Il veut vraiment que je sois le premier à craquer. Bien sûr que j'ai très envie de le prendre, surtout si je dois m'en aller. Mais ce n'est pas pour ça que je m'inquiéterai, de toute façon, je trouverai bien un autre moment avant de partir. Il réussit cependant à plus m'énerver qu'autre chose, à force de me frustrer. Je serais presque tenté d'effectuer des mouvements de hanche en sentant sa main autour, mais je ne suis pas désespéré à ce point. En revanche, je lui renvoie un regard noir. Trop de provocation tue la provocation. Et je crois que je suis à bout. Son orifice est en effet assez chaud et je ne veux même pas imaginer comment doit être l'intérieur.

    « Je t'aurais prévenu. »

    Je veux bien céder, pour une fois. Enfin 'céder'... Je sens que je vais câbler, sinon, et je tiens à lui faire ravaler un peu sa fierté en lui montrant qu'il a eu tort d'aller trop loin. Je lui ai bien dit que je ne comptais pas y aller de main morte.
    Alors même si frotter nos érections l'une contre l'autre est diablement agréable, je sais que ce n'est pas ce que je veux. Ce n'est pas de cette façon que je veux jouir. Empoignant ses fesses avec rigueur, je donne un coup de hanche en une traite pour le pénétrer enfin, en m'enfonçant le plus loin possible en lui. J'utilise certes de la force, mais je ne pilonne pas. Mon sexe glisse tout seul en lui et je ne fais que laisser son corps retomber le long de ma verge. Je me suis pris toutefois à mon propre jeu puisque c'est bien plus agréable que je ne le pensais et que je lâche un râle de satisfaction et de plaisir en sentant cette tension électrique et brûlante le long de mon pénis.

    « Aaah !.. Natsume... »

    Je déglutis, collant mon front sur son épaule.

    « Par Naga... C'est tellement bon, d'être en toi. »

    Je l'oublie, des fois. Quand je serai en mission j'aurais tout le loisir de repenser à ce moment avec frissons, mais pour l'instant, j'en profite simplement, serrant le corps de mon amant contre le mien. Me mordant la lèvre pour tenter de me concentrer dans mes mouvements, je retire lentement ma verge de lui, avant de la faire rentrer de nouveau toute entière. De nouveaux gémissements sortent de ma gorge en sentant ce feu intense qui parcoure mon aine et me donne la chair de poule.

    « Tu crois que je pourrais te donner une autre orgasme ? »

    Un léger sourire prétentieux sur le visage, je lève sur lui un regard fiévreux, entièrement à la merci de mes pulsions. Je ne vais pas faire long feu, au moins une chose de sûre. Mais je vais quand même faire en sorte de nous faire plaisir tous les deux. Je vais même m'aider un peu. Si j'ai une main sur son postérieur pour en réguler le rythme quand c'est nécessaire, l'autre me permet de revenir sur son propre membre pour me remettre à le masturber. Il est tellement chaud et rougi... Cela ne fait que m'exciter d'autant plus.

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    Mais qu'est-ce qu'il a mauvais caractère, des fois... Je vous jure, on parle de mon tempérament et de mon comportement de glaçon susceptible, mais monsieur n'est clairement pas mieux, n'est-ce pas ? Il a autant d'ego et de fierté que moi ; ce qui, sans surprise, pose souci quand je décide de ne pas céder et de ne pas lui donner ce qu'il veut. Roulant des yeux face à son avertissement, ne le prenant pas vraiment au sérieux, je ne me gêne pas pour en rajouter une couche.

    « Quoi, je devrais avoir-AH ! »

    Le cri est sorti tout seul, en même tant que mon hoquet de surprise. L'entrée soudaine et brusque de son sexe dans mon corps me fait taire instantanément, aussi rapidement que l'éclair de plaisir qui me traverse. Ma tête se redresse et mes jambes s'agitent soudainement, brusquées par le choc électrique remontant le long de ma colonne vertébrale en une seconde. Des frissons dévalent mon dos ; ma chaire de poule s'est dressée instantanément, comme le duvet de mes poils. La respiration soudainement courte, hachée, les yeux fermés, je n'arrive pas à réagir tout de suite. J'ai encore du mal à réaliser qu'il m'a bien pénétré, même si la sensation du sexe durci s'enfonçant en moi est un rappel plus qu'efficace.

    Le regard vague et fiévreux, je n'arrive qu'à geindre sur l'instant lorsqu'il colle son front au mien et se remet à parler.

    « S-samaël... »

    Mes jambes tremblent. Mordant mes lèvres, les doigts serrés autour de son corps dans une tentative de m'accrocher à quelque chose, je sens la chaleur remonter jusqu'à ma tête dans des vagues brûlantes. J'ai parfois du mal à croire qu'il suffisse que nos corps soient liés pour que des sensations pareilles me traversent. Geignant sans grande retenue, j'arrive au bout de quelques longues secondes à me maîtriser juste assez pour essayer de bouger mon bassin de telle sorte à le sentir davantage en moi.
    Je manque d'ailleurs presque de protester en le sentant se retirer, mais la protestation qui allait venir se mue en un cri soudain et bruyant lorsqu'il s'enfonce entièrement d'un seul coup à nouveau. La sensation est électrique, et je m'agite instinctivement, mon propre sexe palpitant avec de plus en plus d'insistance. Il est vite redevenu dur ; et les mouvements de mon partenaire dans mon corps n'aident certainement pas. Mon visage est rougi, ma poitrine tachée se hausse et se soulève avec rapidité. C'est rude, mais je mentirais si je disais que ça ne me plaisait pas ; mon orifice palpite et se serre avec fermeté contre le membre qui le remplit et le parcoure.

    Sa question me fait relever un peu le regard, quand bien même mon état rend la concentration difficile. Gémissant ouvertement maintenant, mon ton prend du volume dès lors que la pénétration se fait plus profonde, et mes ongles se referment complètement contre sa peau. Les yeux fermés, je n'arrive pas tout de suite à répondre, et la main qui vient enserrer mon sexe pour le masturber n'aide pas. Mes gémissements se font plus aïgus, plus rapides alors que le haut de mon corps s'arque et que mon bassin tente de s'agiter pour goûter un peu plus à la sensation de ses doigts et de son corps dans le mien.

    « S-si tu arrives à-Hm ! »

    Le couinement qu'il me tire en s'enfonçant à nouveau n'est pas bien intéressant, mais la sensation, brûlante et grondante, suffit à me déconcentrer durant quelques instants. Le regard luisant et voilé,j j'ai du mal à garder les pieds sur terre. Tout ce qui est autour de moi me semble aussi brûlant que mon propre corps. J'ai l'impression que mes veines sont en feu. Haletant légèrement, j'essaie toutefois de forcer un rictus, mais ce n'est qu'un demi qui finit par s'afficher. Il faut dire qu'il ne me rend pas la tâche facile.

    « … S-si tu arrives à toucher ma prostate, p-peut-être. »

    J'ai plus de mal à le chercher, à l'heure actuelle, mais j'ai encore un peu de mordant en moi. Un peu, mais la tâche s'annonce encore très compliquée. Je ne crois pas que je tiendrais bien longtemps si il continue comme ça.

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    La chambre à coucher est très confortable, mais il y a quand même un certain plaisir à le faire dans les sources quand la chaleur nous entoure et nous empêche d'avoir froid. De plus, le fait de l'avoir sur moi et de me concentrer sur mes mouvements me permet de ne pas penser à la matière dure en-dessous de moi. C'est un peu le cadet de mes soucis, quand je sens des crépitements parcourir mon aine et se concentrer en un point de plus en plus précis. Mes muscles se détendent progressivement. Ce ne sont pas des sensations qui me sont étrangères étant donné que la situation ne m'est pas étrangère non plus, mais je les redécouvre un peu plus à chaque fois. Est-ce parce que je sais désormais que je vais bientôt partir pendant une durée indéterminée ?.. Je n'ai pas envie de bouger de lui. Je veux continuer à le sentir, à préserver sa chaleur et sa douceur. Mes pulsions sur le moment m'ordonnent pourtant le contraire, et la façon qu'il a de me répondre me tire un bref gloussement que de nouveaux gémissements viennent bientôt remplacer. Si je peux toucher sa prostate ?.. C'est ce qu'on va voir.

    « Héhé... Je ne vais pas me retenir très longtemps, de toute façon... A mon tour de m'amuser. »

    Je pourrais me contenir quand le moment viendra mais je ne m'en sens pas la force. S'il doit jouir deux fois aujourd'hui je peux bien m'autoriser un peu de fun aussi. Bon, depuis le début je m'amuse, mais je veux dire que je peux m'autoriser deux ou trois trucs. A commencer par m'agripper un peu plus à ses fesses de telle sorte à les malaxer, comme si j'avais besoin que mes doigts s'occupent à quelque chose, quand les autres ne sont pas autour de son entrejambe à se serrer de plus en plus, alors que je le sens se serrer également autour de moi de manière plus intense. Je suis toutefois tendre dans des mouvements jusqu'à présent. Il sait pourtant que j'aime bien être un peu plus rude. Je m'approche du creux de son oreille pour lui murmurer chaudement.

    « J'ai envie de jouir. Je te préviens que je risque d'y aller un peu moins doucement. »

    Comme ça, il est au courant. J'arrive avec surprise à modérer mon souffle quand je veux vraiment dire quelque chose distinctement. Et ce n'est pas chose facile, pourtant. Je dois me mordre la lèvre juste après pour éviter de crier plus fort, même si on se fout un peu du monde qui pourra nous entendre. Cela fait partie du jeu, aussi après tout.
    Rapprochant son torse du mien en remontant mon bras dans son dos, j'honore ma promesse et l'aide à lever un peu son corps pour que je puisse contrôler mes mouvements de hanche et les rendre plus brutaux. Je me mets à aller bien plus rapidement. Mes gestes se font plus forts. Je vais aussi loin que possible quand je bouge à l'intérieur de lui. Ce crépitement brûlant qui parcoure ma verge devient plus intense. Je me rapproche du point culminant. Si j'ai fermé les yeux jusque là, je les rouvre pour pouvoir le regarder. C'est très excitant de voir son corps remuer sous mes coups de hanche. Lorsque je sens que je ne vais plus tarder. Je relève ma main pour la plonger dans ses cheveux que j'empoigne fermement pour diriger sa tête et la bouger de telle sorte à ce qu'il me laisse l'embrasser. Je peux le sentir contre moi à tous les niveaux. Dans ma paume au niveau de son érection que je continue de frotter et qui se durcit, sur mes lèvres quand elles se collent entre deux souffles chauds, et entre mes jambes lorsque les siennes se relèvent et s'abaissent de nouveau afin que je le pénètre encore et encore. Je voudrais que cet instant ne s'arrête pas tout de suite. J'aurais voulu continuer un peu. Juste un peu plus longtemps. Mais je me sens lâcher prise. Ecartant légèrement ma tête de lui, je pousse un râle indiquant que je ne peux plus attendre. L'orgasme arrive alors que je vais le plus profond possible pour espérer atteindre sa prostate pour qu'il puisse parvenir à jouir une deuxième fois lui aussi. Je n'ai pas envie finalement de m'éloigner pour me vider sur son ventre comme j'imaginais le faire à la base, mais ça me va tout aussi bien de me déverser en lui. De cette façon, je sais qu'il m'appartient. Je sais qu'il n'y a que moi qui pourrait faire ça. Et dire que je vais devoir le quitter quelques jours... C'est une bien triste punition. Mais j'espère bien pouvoir me rattraper à son retour, surtout si cela dure plusieurs jours ; voire plusieurs semaines. Essoufflé, je relève pourtant mon regard vers lui avec un sourire narquois et railleur.

    « De quoi te laisser un petit souvenir avant que je m'en aille. »

    Mes membres tremblent suite à l'acte, mais ça en valait la peine, vu les pulsations que je sens à l'intérieur et qui me donnent de nouveaux relents diablement agréables sous la peau. Je n'ai même plus fait attention à ma main qui tient son sexe mais je sens un liquide chaud sur mes doigts, signe que j'ai peut-être bien réussi, finalement.

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    Le souffle court, je sens bien aux frémissements dans mes jambes et à la difficulté que j'ai à me concentrer que je vais pas réussir à faire le malin très longtemps. Le regard voilé de désir et d'envie, je ne résiste pas à l'envie de mordre sans force l'épaule de mon partenaire quand il me confie vouloir « s'amuser ; comme si il ne s'amusait pas déjà, à l'heure actuelle. Mais c'est surtout car je le perçois plus narquois et qu'il ne faudrait pas qu'il se mette à croire qu'il peut l'être sans conséquence. Toutefois, quand bien même je grogne en fond, je le laisse librement saisir et malaxer mes fesses, esquissant tout de même un rictus (il faut dire qu'il me semble qu'il ait une petite obsession à ce sujet). C'est assez amusant de voir que même maintenant, il ne peut pas s'empêcher d'y toucher ; mais il faut dire qu'elles sont plutôt bien formées, je dois l'admettre (mon ego, vous dites ?).

    Mais mon rictus fond bien vite, ma bouche s'ouvrant pour laisser échapper des gémissements de satisfaction quand la main brûlante serrée autour de ma verge sensible se rappelle à moi. La tête légèrement arquée, un frisson remontant du bas de mon dos à chaque fois que je le sens s'enfoncer de nouveau dans mon corps, la chair de poule remonte sur mes bras en même temps que mes joues rosissent autant qu'elles se réchauffent. Me mordant les lèvres, si j'apprécie le rythme lent qui est le nôtre, les mouvements de mes jambes pour sentir davantage sa main contre mon sexe trahit mon impatience grandissante. Même mes jambes se sont serrées davantage. J'aurais bien réclamé à cet instant-là si il n'avait pas pris l'initiative ; mais fort heureusement, comme je le comprends lorsque ses murmures arrivent à mes oreilles, je n'aurais pas besoin de le faire. Je ne peux pas m'empêcher de commenter.

    « Dépêche-toi, alors. »

    La respiration haletante, j'arrive tout de même à lui répondre en même temps que je n'arque mes jambes pour faire basculer mon bassin de telle sorte à le sentir plus loin encore dans mon corps. Un geste qui fait se soulever le duvet de mes bras, fermant les yeux pour gémir plus fortement alors que mon sexe s'est mis à palpiter plus fortement. J'aime profiter du temps que nous avons ensemble et de toute la proximité que nous pouvons avoir, encore plus en sachant que nous n'allons peut-être pas nous voir pendant de longues semaines ; mais j'aime aussi jouir en le sachant aussi près de moi que possible. Et j'aime l'entendre jouir à son tour.
    Diligemment, j'écarte les jambes de manière à lui laisser autant d'espace qu'il le souhaite, ralentissant mon rythme pour le laisser poser le sien. La poitrine chaude, s'abaissant et descendant régulièrement, je ne suis pas surpris par la force soudaine de ses coups de hanche ; mais cela ne m'empêche pas de crier bruyamment et sans retenue à chaque fois, les yeux fermés, mes doigts se crispant si fortement dans son dos que je suis presque sûr qu'il repartira avec des marques. Tout mon corps se tend et se détend, parcouru par de violentes vagues de chaleur, aussi brusques et soudaines que les mouvements de pénétration qui me laissent un peu plus haletant à chaque fois. Si je tentais d'anguler mon bassin de telle manière à sentir mon amant plus profondément en moi, je n'ai même pas besoin de le faire, car je le sens aller aussi loin que possible, faisant remonter des éclairs qui me font me tordre sur place, les ongles plantés dans sa peau. Oh, il a trouvé ma prostate, ça oui. La lave qui a pris la place du sang dans mes veines en est bien la preuve.

    « N-naga ! »

    Je suis loin de détester les moments où il devient plus rude ; au contraire, même, vu comme j'arque mon corps pour tenter d'en avoir un peu plus. Je peux sentir ses hanches claquer contre mes fesses rougies et le bas de mon corps être secoué à chaque fois qu'il s'enfonce brusquement, mais en même temps, les sensations grondent à chaque fois davantage dans mon bassin. Mes pensées s'embrouillent. Mes cris se font plus irréguliers, plus rapides et moins en moins espacés les uns entre les autres. La tension dans mon bassin croît. Je sens que je ne vais pas tarder, mais je n'ai même pas la capacité de le dire quand tout à ce quoi je peux penser se retrouve éclaté en morceaux à chaque fois que sa main se serre contre ma verge douloureusement dure ou qu'il me pénètre.
    Je n'ai plus envie ni l'énergie de le contredire ; je veux juste qu'il ne s'arrête pas. Il n'y a plus que son odeur et son toucher : tout ce qui nous entoure a disparu, envolé hors de mon esprit, remplacé par une chaleur à l'extérieur et à l'intérieur de mon corps. Alors quand il saisit brusquement mes cheveux pour anguler ma tête de telle manière à saisir mes lèvres, j'ouvre la bouche sans résistance, désireux de son contact et de son attention. La légère douleur au niveau de mes racines ne me tire qu'un gémissement auquel je ne réfléchis pas plus que ça. Si mes cris sont avalés par nos lèvres collées, je peux sentir la tension crépiter de plus en plus intensément dans mon bassin. Mes jambes s'agitent compulsivement et nerveusement, serrées contre les hanches de mon partenaire. Les yeux fermées, la respiration hachée, courte et marquée par des cris aïgus et bruyants malg ré qu'ils soient étouffés, je peux malgré tout sentir la tension dans mon bassin arriver à son pic ; et le liquide translucide qui commence à couler de ma verge me fait me rendre compte que mon orgasme est imminent. Si j'essaie d'ordinaire de l'avertir un peu, j'ai la tête trop loin pour le faire.

    Au lieu de ça, quand sa bouche s'éloigne de la mienne et que je l'entends râler de satisfaction, je clame avec plus de force en le sentant se pousser autant que possible contre ma prostate, des frissons faisant trembler tout mon corps en même temps que la main autour de ma verge me réchauffe davantage. Mon corps se tord et s'agite compulsivement, bouillonnant et secoué par des éclairs qui se concentre dans mon aine ; et, d'un seul coup, l'un d'entre eux est plus fort. Plus chaud. Plus vif, plus fort, comme un tremblement brûlant parcourant chacune de mes veines. Je vois blanc. L'orgasme arrive aussi rapidement que notre rythme, et si je crois que ma gorge va s'enrouer à force de crier si fort, tout mon corps se tord une dernière fois avant de s'immobiliser, mes ongles enfoncés dans la peau du dos de mon amant. Mes parois se resserrent soudainement et fortement autour du sexe de mon compagnon, tandis que le mien se réchaufe une dernière foi. Pendant qu'il jouit en moi, mes fluides retombent sur son ventre.

    La respiration toujours rapide et irrégulière, je mets un temps pour revenir à la réalité. Des accouphènes m'empêchent d'entendre correctement et je rouvre les yeux avec lenteur, la gorge sèche, le corps encore rouge. Des frissons continuent de descendre ma colonne vertébrale. Mes jambes tremblent. Si la chaleur est encore là, elle se temporise ; instinctivement, je colle autant que possible membres à ceux de mon amant pour chasser la sienne, comme si j'avais peur qu'elle ne s'éloigne. Et elle ne tardera pas à s'éloigner. Mais pas ce soir. Ce soir, je-...
    … Pourquoi faut-il toujours qu'il ruine tout.

    Je grogne ouvertement, levant lourdemment les yeux au ciel, exaspéré. Je sais bien que je ne vais certainement pas l'oublier demain, quand il faudra que je passe ma journée debout et que je rêverais de pouvoir m'asseoir. Mais il n'avait pas besoin de remuer le couteau dans la plaie !

    « Hmpf. Tu as intérêt à m'en ramener de vrais, sur le chemin. »

    Je lui jette un coup d'oeil à demi menaçant. Quoi, lui peut se permettre de faire du tourisme, il peut bien faire un effort ! Pour la peine, je le gratifie d'une petite tape pas bien violente, mais qui traduit tout de même ma pensée. Enfin... Vrai que physiquement, l'on peut dire que je suis comblé pour un moment, ce qui me fait par ailleurs penser à ce qu'il m'avait dit tout à l'heure, un air perplexe au visage.

    « … Quand bien même je ne vois vraiment pas ce que tu peux désirer comme récompense à ton retour, après ça. »

    Je ne doute pas de son imagination, comprenez, mais tout de même. Je suis vaguement curieux, même si cette curieux laisse vite place à la petite piqûre que je sens dans ma poitrine en me rappelant que nous serons tout de même séparés un moment. Je me permets un petit sourire pour le dissimuler.

    « Mais... Je penserais à toi. Tu risques de me manquer. Les bons gardes du corps, ça ne se trouve pas partout. »

    Si je montre un rictus, je sais bien que je ne trompe personne sur ma véritable pensée. Il me manquera, mais... C'est pour la bonne cause, et j'ai aucun doute sur le fait qu'il me reviendra ; Il ne s'agit certainement pas de la dernière soirée où nous serons dans les bras l'un de l'autre.

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